L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs a débuté le samedi 24 décembre 2022 dans toute l’étendue de la RD-Congo en vue des échéances électorales de 2023. A cette occasion, Eudoxie Mangaza, coordonnatrice de la Synergie des femmes de la Grande orientale – SYFGO/RDC- sensibilise les femmes ainsi que les jeunes à s’enrôler massivement dans le but de changer la classe politique.
«Pour avoir des bons dirigeants, il faut aller aux élections car, ça nous donne le moyen de choisir nous-mêmes nos dirigeants. Aller aux élections, c’est une occasion offerte au peuple RD-congolais pour enfin exercer sa souveraineté, conformément à l’article 5 alinéa 1er de la Constitution en mettant hors État de nuire tous les politiciens véreux et égoïstes qui ne pensent qu’à leurs intérêts au détriment de la population», précise-t-elle.
Et d’ajouter: «c’est le moment pour les jeunes et les femmes de pouvoir décider sur leur avenir car, se sont eux qui subissent la méchanceté des hommes politiques. J’appelle le peuple RD-congolais en général et les enfants d’hier c’est-à-dire, les nouveaux majeurs et les femmes en particulier à s’enrôler massivement pour infliger des sanctions aux politiciens sans cœur, complices des tueries, des massacres et viols de nos compatriotes de l’Est».
Par ailleurs, la coordonnatrice de la SYFGO/RDC invite les femmes à postuler massivement afin de briguer les postes de prise de décisions pour influencer positivement la gestion de la chose publique dans le but d’améliorer les conditions de vie de nos compatriotes. «Les femmes constituent plus de 60% de la population. Si seulement, on se fait le devoir de postuler à tous les niveaux de responsabilité, nous serons à même d’impacter la gouvernance du pays», souligne-t-elle.
La SYFGO est une ASBL qui regroupe en son sein les femmes et jeunes filles de la RD-Congo en général et des toutes les quatre provinces issues du démembrement de l’ex-Province Orientale, à savoir: Bas-Uélé, Ituri, Haut-Uélé et Tshopo, dans le but de promouvoir la bonne gouvernance et la cohésion nationale.
Mymye MANDA
