Cap sur 2023. La Centrale électorale tient à relever le défi d’organiser des élections inclusives, libres, transparentes et apaisées. C’est dans cette perspective que le président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, Denis Kadima Kazadi, a lancé, le lundi 30 mai à l’YMCA au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu, le niveau 3 de la cascade de formation de 5 jours destinée aux préposés à la collecte des données cartographiques pour la ville de Kinshasa. C’était en présence, entre autres du rapporteur adjoint de la CENI, Paul Muhindo Mulemberi Vahumawa, du secrétaire exécutif national Thotho Mabiku Totokani, du secrétaire exécutif national adjoint, Marie Josée Kapinga Bondo et du représentant du bourgmestre de Kalamu.
Cette session faisant suite à celle lancée le 1er avril dernier, va se dérouler simultanément au niveau de 179 antennes dont dispose la CENI et implantées dans les chefs-lieux des territoires et dans quelques villes RD-congolaises. A Kinshasa, 73 participants y prennent part sur les deux sites retenus, notamment à l’YMCA et au Lycée Sainte Germaine de N’Djili. Seuls 66 parmi eux seront retenus.
La formation concerne 9 903 candidats sélectionnés sur base des tests organisés antérieurement en plus de 181 logisticiens d’antennes. Ils seront formés par 890 facilitateurs dont 358 chefs d’antennes et 532 formateurs additionnels. Les bénéficiaires de cette dernière étape qui passeront à travers le tamis de la Centrale électorale, porteront l’opération sur le terrain en confrontant la théorie apprise à la pratique et aux réalités locales. «Votre responsabilité est trop grande, car la réussite de tout le processus qui va suivre dépend en majeure partie du travail que vous allez accomplir. Vous êtes appelés à parcourir tout lieu habitable, les écoles, les centres de santé et autres, en vue de prélever les coordonnées géographiques à l’aide de l’outil Smartphone qui sera mis à votre disposition», a expliqué Denis Kadima aux participants.
Selon lui, «l’actualisation des cartographies opérationnelles permettra à la CENI d’avoir une idée claire notamment sur l’implantation des sites de vote et des centres d’inscription pour l’opération de la révision du fichier électoral». Le président de cette institution d’appui à la démocratie en a appelé à leur sens de responsabilité, d’éthique et de morale, leur recommandant assiduité et bonne application des enseignements. «Ne vous laissez pas influencer par les acteurs et sociaux que vous allez rencontrer sur terrain. Vous devez vous laisser guider par les connaissances qui vous ont été transmises. Chacun de vous sera évalué au quotidien suivant son rendement afin de vérifier les compétences», leur a-t-il recommandé.
Peu avant, le rapporteur adjoint de la CENI, Paul Muhindo Mulemberi Vahumawa, a rappelé aux participants les objectifs poursuivis par cette formation. «En somme, c’est pour doter les préposés des données de connaissances sur les procédures sur l’actualisation des cartographies opérationnelles, le système de collecte et de transmission des données numériques à l’aide, en dehors de Smartphone et sur la manipulation de leur collecte en plus avec le Garmin -technologie GPS innovante connue pour ses facultés de capteurs», a-t-il expliqué.
Puis: «À Kinshasa, la CENI a enregistré 18 818 dossiers dont 16 332 retenus pour 66 préposés. Au total, 6 262 ont passé le test et 3 014 ont satisfait. Ainsi, deux d’entre eux ont établi un meilleur résultat avec 86%».
À l’issue de cette cérémonie, le rapporteur adjoint est allé féliciter les deux postulants classés ex-æquo. L’un étant de Bumbu et l’autre ayant fait honneur aux dames de N’Djili. Il les a encouragés à persévérer dans leur élan pour figurer au nombre des préposés qu’attend la CENI.
Octave MUKENDI