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Katumbi: «On voit ma tête partout»

Le candidat d’Ensemble pour la République à la présidentielle de décembre 2023 fait constater comment le Régime est en train de lui attribuer ses échecs…

Candidat déclaré à l’élection présidentielle de décembre 2023, Moïse Katumbi passe pour ce compétiteur qui dérange les calculs du régime en place. Pour son profil sérieux, qui donne certainement des insomnies dans le camp de Félix Tshisekedi, le chairman passe pour la victime de beaucoup de machinations de la part de ses détracteurs qui ne cessent de le traiter de tous les noms et lui tendent des pièges afin de le décourager à poursuivre sa course à la magistrature suprême. Le boss d’Ensemble pour la République se lâche, faisant constater que le camp en face voit sa tête partout est en train de lui attribuer ses échecs.

«On voit ma tête partout. La vie chère, le manque d’électricité, pénurie d’eau, insalubrité, mauvais état des routes, insécurité, non prise en charge des déplacés, le salaire médiocre des fonctionnaires et militaires, manque des bourses aux étudiants congolais, manque des bancs dans les écoles, manque des médicaments dans les hôpitaux… ils sont en train de m’attribuer leurs échecs. Les Congolais méritent mieux», rapporte un tweet du journaliste Stanis Bujakera.

La récente trouvaille est ce dernier scénario tendant à le faire passer pour l’auteur moral d’une présumée démission de 40 agents de la CENI dans le but de discréditer le processus électoral.

Que d’accusations infondées ces derniers mois, ces derniers jours contre le candidat déclaré à la présidentielle de 2023, présenté comme le plus sérieux et le mieux loti pour déranger les calculs de Félix-Antoine Tshisekedi, déterminé pour sa part à rempiler.

Dans les rangs du pouvoir, certains, visiblement par stratégie, alors que le plan basé sur la «Congolité» a échoué, vont jusqu’à le présenter comme le pion de Kigali. Ce que rejette une bonne partie de l’opinion qui se rappelle encore des images de l’idylle entre Kigali et Kinshasa depuis l’avènement de Félix-Antoine Tshisekedi, s’accordent à dire nombre d’observateurs.

Même constat dans les chancelleries où l’on se convainc que Katumbi est mis sous pression, traqué dans ses mouvements, empêché même de se rendre dans certaines provinces ciblées dans le cadre de son Safari. On y explique que les arrestations successives du député provincial Mike Mukebayi, du conseiller spécial Salomon Kalonda et de l’allié Franck Diongo procèdent de ce stratagème consistant à chercher à affaiblir Katumbi à défaut de l’inquiéter personnellement.

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