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Katumbi lance bientôt son parti

A Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le leader d’Ensemble pour le changement a rejeté en bloc toutes les rumeurs à propos de son rapprochement avec l’ancien président de la République, Joseph Kabila Kabange. Moïse Katumbi Chapwe a dit ne pas être un traitre, moins encore  un corrompu. Il a donné sa position de mener une opposition exigeante. Les villes de Beni et Butembo sont les prochaines étapes de sa tournée.

Il est une fois encore sorti de son silence. En séjour à Goma dans la province du Nord-Kivu, le leader d’Ensemble pour le changement, Moïse Katumbi Chapwe, a rappelé à l’opinion publique sa vision pour un Congo meilleur et le bien-être de la population. Devant ses militants et sympathisants mobilisés au stade Afya, il a dit ne pas être un opportuniste car il ne fait pas la politique pour l’argent. «Celui qui peut me corrompre n’est pas encore né. Mon engagement, c’est pour vous le peuple, je ne demande rien à personne d’autre. Et je vais dénoncer jusqu’à la fin de ma vie», a-t-il déclaré. L’ex-Gouv du Katanga n’a pas manqué d’évoquer le rôle incontournable qu’il joue au sein l’opposition en RD-Congo. «Au sujet de l’opposition, sachez que beaucoup de gens vous mentent. N’est-ce pas que nous avons des députés au Parlement? Si tu dis que tu n’es pas de l’opposition, il faut retirer tes députés de l’Assemblée. Je ne vous dis que la vérité. L’opposition exigeante, c’est être à l’écoute et au service du peuple», a précisé le président en exercice d’Ensemble pour le changement.

Par rapport à l’insécurité, Katumbi a qualifié de menteurs tous ceux qui prétendent mettre fin à l’insécurité à l’Est du pays. Comment peut-on remettre la paix dans la partie Est de la République quand les militaires et les policiers sont mal payés? Quand certains ont un salaire de 60 dollars? Voilà des questions que le leader d’Ensemble pour le changement a posées à ceux qui pensent travailler pour la pacification de cette partie  orientale de la RD-Congo. Dans son entendement, la paix ne reviendra durablement à l’Est que si les militaires et les policiers sont bien payés pour faire face à leurs vécus quotidiens. Or, a-t-il lâché, la plupart des militaires et policiers meurent parce qu’ils sont mal payés donc ne peuvent pas se prendre en charge.

Tino MABADA  

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