(Par Denise DUSAUCHOY, la Nymphe Influenceuse des Temps Modernes)
LA NOUVELLE EST TOMBÉE COMME UN COUP DE MASSUE : BABA WA KATANGA ANAKUFUA !
C’est une vague de glace qui a parcouru tout mon être, j’avais senti comme si, sous mes pieds, le sol avait ouvert une grande gueule pour m’engloutir et le happer ; tellement l’onde du choc provoqué par cette triste nouvelle était à deux doigts de me sonner : LE PATRIARCHE GABY N’EST PLUS !
Ce leader incontesté et incontestable est arrivé au bout de son voyage sur cette terre des hommes ; et à cette occasion, au plus profond de cette triste réalité, je rends hommage à ce formateur et révolutionnaire qui, toute sa vie durant, a combattu les sains combats pour que le fils et la fille du Congo vive pleinement son indépendance.
Henock Seya s’exprime,…
Je joins ma voix à celle de ceux qui garderont encore longtemps le souvenir de cet homme extraordinaire du Katanga, pour dire et vanter cette doctrine qu’il nous a légués, celle de nous battre sans relâche et sans recul lorsqu’il s’agit de conquérir la dignité du peuple congolais.
Mes pensées sont orientées vers cet homme de poigne que je pleure à chaudes larmes, avec tous les Katangais aujourd’hui énormement dépaysés, mais que cette implacable perte nous rappelle que cette SENTINELLE DU HAUT-KATANGA, est un rappel des troupes pour poursuivre son combat républicain engagé au sein de l’UNION SACRÉE DE LA NATION, dont il pilotait avec tact et sagesse sa Coordination dans notre Espace Katangais.
Le trou laissé suite à cette disparition de Gabriel KYUNGU wa Kumwanza est béant comme une plaie à la machette tranchante et incomblable, hélas, puisque Baaba n’était pas constitué de pièces de rechange ; il était UN TOUT INDIVISIBLE ; cependant, grâce à notre décision de fonder une République vraiment Démocratique et Libre, sa mémoire doit survivre à travers notre combat pour le changement intégral des mentalités.
Peuple Katangais, le Président de l’Assemblée Provinciale du Haut-Katanga a passé l’arme à gauche ; il a rendu le tablier, il a rendu l’âme à son Créateur, Dieu des Armées ; le Baobab sous lequel nous allions trancher nos palabres s’est écroulé selon la volonté de Dieu.
BAABA YA KATANGA, je te dis : ADIEU !
Adieu, mon père
Adieu, mon formateur.
Les souvenirs de tes hauts faits seront et resteront encore bien longtemps gravés dans nos mémoires.
Adieu, mon idole ;
Que ton âme repose dans la félicité du Seigneur ; AMEN !