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Communiqué – La Gécamines dénonce une autre infox destinée à saper son image

Alors que les yeux de l’opinion sont braqués sur l’affaire Gécamines-Ventora, il est fait état d’une autre infox destinée à saper l’image de l’opérateur public des mines. Un individu charge cette entreprise publique sur un paiement de l’ordre d’USD 133 millions qu’aurait reçu la GECAMINES à la faveur de la cession de TFM par Freeport Mc Moran à CMOC. Selon cet individu, il s’agit d’une somme d’argent perçue comme droit de préemption mais qui ne figurerait pas dans les livres. Ces allégations sont balayées d’un revers de la main dans un communiqué signé de la main du Directeur général ai de la Gécamines, Jacques Kamenga.

Ce manager indique que la somme de 100 millions de dollars américains payée pour mettre fin au différend entre Gécamines et ses partenaires -et pas 133 millions comme faussement rapporté- apparait bien dans les comptes 2017 de l’entreprise, comme cela a déjà été rappelé lors d’une conférence publique diffusée, en direct sur la RTNC, le 28 novembre 2018.

Confirmant l’existence de deux paiements ayant eu lieu en janvier 2017, la Gécamines soutient que toutes les autorités concernées ont été informées de l’action engagée par elle pour faire prévaloir ses droits, bafoués par des partenaires indélicats qui s’étaient crus permis de céder un des plus beaux actifs de la RD-Congo, sans même en référer à leur co-actionnaire ni à l’Etat RD-congolais. Si l’accusateur qui s’est appuyé sur sa source, renseigne que la somme en question n’apparaitrait pas dans les livres comptables de Gécamines en 2016 ou 2017, l’opérateur public a des éléments d’informations contraires. Jacques Kamenga rappelle que la Générale des carrières et des mines, dans son rapport intitulé: «la Vérité sur les mensonges des ONG en République Démocratique du Congo», a déjà écrit qu’en novembre 2018, page 21, «le montant d’USD 100 millions de TFM a été enregistré au compte de résultat 2017 dans la rubrique «Hors activité Ordinaire». Puis, confirme son communiqué, cette somme a bel et bien été inscrite dans les Etats financiers de la Gécamines et le chiffre de la transaction apparaîtra bien dans le rapport ITIE 2017 en cours d’élaboration. En outre, la Gécamines confirme haut et fort que rien n’a été fait de manière opaque, dans la mesure où ses états financiers ont été certifiés par un expert-comptable attitré.
Au regard de toutes ces allégations, des analystes et observateurs avérés ne cessent de s’interroger sur les motivations de certains individus, visiblement déterminés à instrumentaliser l’entreprise GECAMINES à des fins partisanes au mépris de toute rationalité et de toute logique. Ci-dessous, le communiqué de la Direction générale de la GCM.

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Gécamines SA fait une nouvelle fois l’objet d’une attaque malveillante concernant un paiement reçu par GECAMINES à l’occasion de la cession de TFM par Freeport Mc Moran à CMOC.

L’individu en question, fait référence à une somme de : «133 millions de dollars de droit de préemption (qui) ne figureraient pas dans les livres » ce qui selon lui « constituerait un nouveau scandale » à la GECAMINES.

Ces affirmations sont évidemment fausses dans la mesure où :

 La somme de 100 millions de dollars américains payée pour mettre fin au différend entre GECAMINES et ses partenaires- et pas 133 comme faussement rapporté – apparait bien dans les comptes 2017 de GECAMINES comme cela a déjà été publiquement rappelé lors d’une conférence publique diffusée en direct sur la RTNCle 28 novembre 2018.

GECAMINES regrette une nouvelle fois que des individus, sous des motifs fallacieux, tentent d’instrumentaliser l’entreprise GECAMINES à des fins partisanes au mépris de toute rationalité et de toute logique.

1. « Personne n’aurait eu vent de l’existence de deux paiements qui ont eu lieu en janvier 2017. »

Ceci est naturellement faux et toutes les autorités concernées étaient informées de l’action engagée par GECAMINES pour faire prévaloir ses droits, bafoués par des partenaires indélicats qui s’étaient crus permis de céder un des plus beaux actifs de la RDC sans même en référer à leur co-actionnaire ni à l’Etat congolais. Ceci est encore plus faux dans la mesure où l’Agence Reuters, qui est citée par l’auteur lui-même dans son interpellation, indiquait le 22 février 2017 que « GECAMINES aurait reçu un paiement de 100 millions dollars pour abandonner ses objections à la vente », soit à peine un mois après le paiement.

Continuer à prétendre aujourd’hui que cette opération aurait été faite dans l’opacité alors même que la terre entière avait été mise au courant par cette agence de presse internationale ne manque pas d’interroger sur les motivations de l’auteur.

On peut en outre noter que l’auteur, peu avare de raccourci, additionne la partie supposée payée par Freeport Mc Moran dans cette opération (33 millions) à la part totale qui a été payée à GECAMINES qui est de 100 millions, pour aboutir au chiffre erroné de 133 millions.

Mais peut-être a-t-il fait un tout de cette somme et d’un prêtde 30 M USD consenti par TFM, et non pas par FREEPORT MAC MORAN, à GECAMINES le 30/07/2017 soit 7 mois après les faits relatés,et inscrit dans ses comptes 2018.

2. « Une source bien informée a confié à notre correspondant que cette somme n’apparaitrait pas dans les livres comptables de GECAMINES en 2016 ou 2017. »

GECAMINES dans son rapport « La Vérité sur les mensonges des ONG en République Démocratique du Congo » a déjà écrit en novembre 2018 page 21 « Le montant de 100 millions de TFM a été enregistré au compte de résultat 2017 dans la rubrique « Hors Activité Ordinaire ». « Produits hors activités ordinaires, note 29, Etats financiers 2017 ».

Continuer à prétendre, sous couvert d’une source bien informée,  que cette somme ne serait pas inscrite dans les Etats financiers de GECAMINES constitue donc une pure calomnie de la part de son auteur.

3. « Le rapport ITIE 2016 que nous avons consulté ne fait aucune mention de ce flux. »

GECAMINES regrette que l’auteur tente d’induire en erreur ses lecteurs en laissant croire que GECAMINES n’aurait pas déclaré cette somme à l’ITIE.

Comme il l’indique lui-même, il a consulté le rapport 2016 de l’ITIE et voici la mention in extenso faite par l’ITIE à ce sujet p. 46 du rapport contextuel 2016.

Si le dénouement et la comptabilisation ont eu lieu en 2017, il est normal que ces chiffres n’apparaissent pas dans le rapport ITIE 2016 qui ne traite que des flux de 2016.

Ainsi le chiffre de la transaction apparaitra bien dans le rapport ITIE 2017 qui est en cours d’élaboration comme nous renseigne la page web de l’ITIE RDC . Encore une fois, l’auteur témoigne par ses omissions, d’une intention calomnieuse.

4. Les Etats financiers de GECAMINES n’auraient pas été certifiés par un expert-comptable attitré

L’auteur tente une nouvelle fois d’induire le lecteuren erreur quant à la fiabilité des comptes de GECAMINES en suggérant que les comptes de GECAMINES ne seraient pas certifiés par un commissaire aux comptes habilité. Nous renvoyons simplement au rapport final de l’ITIE 2016  auquel GECAMINES recommande de se référer où il est clairement indiqué que GECAMINES :

 Dispose d’Etats financiers certifiés par un Commissaire aux Comptes, dont le nom est mentionné dans le tableau, André Foko Tomena, connu de tous.

 Qu’en outre, GECAMINES a souhaité disposer d’un auditeur extérieur, Price Waterhouse Coopers membre des Big Four et dont la réputation internationale n’est plus à faire.

 Et qu’enfin les déclarations faites par GECAMINES sont considérées comme fiables par l’ITIE RDC.

Une nouvelle fois GECAMINES s’interroge sur les intentions de l’auteur dont toutes les interpellations sont démenties par les faits.

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