ActualitésEducationSociété

FPM: Kipulu plaide pour une coopération agissante entre la Tunisie et la RD-Congo

Le ministre de la Formation professionnelle et métiers, Antoinette Kipulu Kabenga, a ouvert, lundi 6 septembre dernier au Fleuve Congo hôtel, les travaux du deuxième salon des universités et centres de formation professionnelle tunisiens privés. Organisés en collaboration avec l’ambassade de la République tunisienne, ce deuxième salon de trois jours réunit à Kinshasa des représentants des universités et centres de formation professionnelle tunisiens.

Premier à prendre la parole, l’ambassadeur de Tunisie en RD-Congo, Bouzekri Rmili, a fait l’état des lieux de la formation professionnelle en Tunisie. «À ce jour,  8000 étudiants étrangers dont 75% venant de l’Afrique subsaharienne et 25% du Maghreb évoluent en Tunisie», a-t-il indiqué. Il faut souligner que la communauté estudiantine RD-congolaise est l’une des plus importantes dans ce pays frère qui a toujours entretenu d’excellentes relations avec la RD-Congo.

Ainsi, à travers ce salon, les organisateurs entendent faciliter les contacts entre les potentiels étudiants, leurs parents ainsi que les représentants des universités et Centres de formation professionnelle tunisiens privés.

C’est à ce titre que le représentant de Tunis à Kinshasa a plaidé pour le renforcement de ces échanges un partage d’expériences entre la RD-Congo et la Tunisie dans le secteur de la formation professionnelle. Étant entendu que la formation professionnelle est le moteur du développement d’un pays.

Pour sa part, Antoinette Kipulu Kabenga a émis le vœu d’établir une coopération agissante entre la RD-Congo et la Tunisie avant de reconnaître que ce salon constitue l’un des moyens pour y parvenir.

Par ailleurs, le ministre de la Formation professionnelle a souligné l’importance que le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo accorde au secteur de la formation professionnelle et métiers. A l’en croire, ce secteur est au centre des préoccupations du Président de la République et du Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde.

Ce salon constitue une véritable opportunité pour les différents responsables des universités et centres de formation professionnelle tunisiens privés, qui n’ont pas hésité de vanter leurs mérites pour séduire bacheliers, étudiants et autres personnes intéressées.

Ce, en présentant les facilités mises à la portée de ceux qui optent pour effectuer leurs études supérieures à l’étranger particulièrement en Tunisie.   

Diverses filières ont été présentées, notamment le Tourisme, la Mécanique auto, les Télécommunications, la Décoration, la Mode, la Bijouterie et tant d’autres. A l’heure du numérique, plusieurs filières en rapport avec ce domaine prometteur ont été largement expliquées. Enfin, en compagnie de l’ambassadeur de la Tunisie, Antoinette Kipulu a un fait le tour des stands dressées pour la circonstance afin de recueillir plus de renseignements. Rappelons que la première édition a eu lieu il y a deux ans au Centre culturel Boboto, dans commune de la Gombe à Kinshasa.

Kipulu visite l’ITA/Mombele avec une délégation d’ENABEL

Le même lundi 6 septembre dans l’après-midi, le ministre de la Formation professionnelle et métiers a conduit une délégation de l’Agence belge de développement -ENABEL- au site abritant l’Institut technique agricole/Mombele, dans la commune de Limete. Depuis quelques mois, les deux parties sont à la recherche d’un site devant abriter un centre des ressources sur la formation professionnelle, don de la Belgique financé à hauteur de 10 millions d’euros.

Ce projet rentre dans le cadre du projet Kin Emploi. Sur place, les deux parties ont visité les 12 ha restant de la propriété qui, au départ, était constitué de 25 ha. Selon Antoinette Kipulu, il est question de voir ensemble si le site répond aux conditions d’érection d’un centre de formation professionnelle répondant aux normes. Cette descente est intervenue après une réunion de concertation entre le ministère de la Formation professionnelle et métiers et ENABEL, en présence d’un conseiller du Premier ministre.

Pour le manager d’ENABEL, Murielle Hermouet, l’argent est déjà disponible pour le début effectif des travaux de construction de ce centre, mais il faut que l’État RD-congolais disponibilise un terrain. Le ministre de la Formation professionnelle et métiers a promis d’en faire un plaidoyer au prochain Conseil des ministres pour l’accélération du dossier et une mise au point réelle sur l’acquisition du terrain.

OK

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page