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RDC : Financés par le FPI, les travaux de la construction de la route Mbuji-Mayi – Kananga avancent

Cependant, quelques obstacles ralentissent les travaux notamment le déplacement du réseau de distribution d’eau, quelques poteaux électriques ciblés, les câbles de la fibre optique et quelques cas de démolition des bâtiments construits sur l’emprise de la route

C’est dans le cadre de la construction des infrastructures de base à travers la République que s’inscrit le projet de la construction de la nationale 1, son tronçon compris entre les villes de Kananga et Mbuji-Mayi, long de 188 Km, sur un financement du Fonds de promotion de l’industrie -FPI. Actuellement, les travaux de déblayage, terrassement et enlèvement des herbes pour ouvrir l’emprise de la route Mbuji-Mayi – Kananga se poursuivent bel et bien dans la zone péri-urbaine.

«L’entreprise égyptienne Samcrete qui exécute ces travaux sous le contrôle et la surveillance de Grand International Group, renseigne que les travaux connaissent quelques difficultés dans la zone-urbaine soit du Point kilométrique zéro, au niveau du Rond-point Kalala wa Nkata jusqu’au-point kilométrique 4», apprend-on.

La réalité est qu’il y a des obstacles qui freinent l’élan des travaux. Parmi ces obstacles, on évoque particulièrement le déplacement du réseau de distribution d’eau, quelques poteaux électriques ciblés, les câbles de la fibre optique ainsi que quelques cas de démolition des bâtiments construits sur l’emprise de la route.

Aux dires des ingénieurs de Samcrete, «au stade actuel, ces obstacles, perturbent toute la programmation sur l’évolution des travaux sur les premiers 4 kilomètres, puisque cette zone est déjà prête à recevoir les graviers et les géotextiles». C’est pourquoi, en vue de ne pas perdre du temps, Samcrete a dû déplacer les engins au point kilométrique 6 où il est déjà à pied d’œuvre avec les travaux de terrassement, de nivellement et de tests de compactage.

«L’ensemble de ces travaux préparatoires précède la pose du géotextile qui est un élément essentiel dans la construction de la route par ce qu’il garantit la protection de cette dernières pendant plus de 50 ans contre les infiltrations des eaux de ruissellement de surface et des eaux qui remonteraient du sous-sol», confie-t-on.

Cette technologie innovante appliquée par Samcrete sur cette partie de la Route nationale numéro 1 Mbuji-Mayi – Kananga est une première en Afrique centrale. Motif donc de satisfaction pour la population est-kasaïenne qui se réjouit de cette œuvre, promesse ferme du Chef de l’Etat, avec comme bras exécutant, le FPI. L’attente imminente aujourd’hui demeure la fin des travaux de cette route capitale pour les échanges économiques entre les 2 Kasaï, voire au-delà.

Dans l’entre-temps, sur un autre axe, soit à hauteur du point kilomètre 20 où se situe la zone de carrière de Bakwa – Mbuyi, Samcrete a déjà dégagé la route d’accès et il est en train d’y installer le concasseur mobile. Un stock de blocs des grés est déjà disponibilisé pour être transformé en graviers à redimensionner selon le besoin sur le chantier. On a aussi appris que sur le plan de la logistique, beaucoup d’autres engins et équipements continuent à être acheminés par Samcrete et les entreprises sous-traitantes qui sont en partenariat avec l’entreprise égyptienne.

En mission d’inspection pour cerner toutes les réalités encours sur ce chantier et pour s’assurer de la bonne évolution des travaux, une délégation du FPI, conduite par François Mpuila Mukendi, le team leader de ce projet, a été informée de chaque détails près en rapport avec toutes les difficultés rencontrées par Samcrete dans la matérialisation de ce projet présidentiel. Lentement mais sûrement, la route Mbuji-Mayi – Kananga se construit dans les standards les plus élevés et selon les normes internationales.

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