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Félix Tshisekedi prend le parti de défendre le monde des affaires face aux missions irrégulières de certains services de l'État

Après les plaintes de la Fédération des entreprises du Congo -FEC- à propos des tracasseries dont ses membres sont victimes de la part de l’Inspection générale des finances -IGF-, l’unique parti que le Président de la République Félix puisse prendre est de répondre favorablement au patronat et sécuriser le monde des affaires. C’est ce que Félix Tshisekedi a fait vendredi à l’ouverture du Forum Makutano, comme pour prouver qu’il est vraiment à l’origine de la lettre de son Directeur de cabinet, Vital Kamerhe, datée du 2 septembre, ordonnant l’arrêt des missions irrégulières de l’Inspection générale des finances dans certaines entreprises privées.

S’adressant aux opérateurs économiques réunis à la faveur de ces assises, le Président de la République ne s’est fait pas prier pour faire une sorte de mise au point. “Je voudrais rassurer le monde des affaires que j’ai commencé à prendre un train des mesures pour éviter des tracasseries de tous ordres dont les entreprises font l’objet de la part de certains services de l’État. Je veillerai personnellement à ce que les convocations intempestives dont font l’objet les opérateurs économiques puissent cesser et que seules celles qui sont légales et régulières soient autorisées”, a déclaré le Chef de l’État.

Pas besoin d’un dessin pour comprendre qu’il s’agit là de sa position sur les missions décriées de l’IGF, réagissent à chaud les analystes.
“C’est le choix de la fermeté face au désordre entretenu depuis un certain temps par certains services de l’État”, estiment-ils.

Le patronat a dénoncé, le 21 août dernier, les missions diligentées par l’IGF auprès des sociétés privées Bralima, Bracongo, Comexas, Central Motors et Socir, en violation de la Loi n°011/11 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques.
La FEC a notamment accusé l’IGF d’étaler ses contrôles sur les perceptions encadrées et par le pouvoir central et par les provinces, soulevant ainsi un problème de gouvernance administrative préjudiciable au climat des affaires.
Dans sa réponse à la FEC, Kamerhe a mis fin à ces contrôles jugés irréguliers au nom du Chef de l’État dont la sortie au Forum Makutano a l’avantage de mettre un terme à la polémique inutilement créée autour de cette mesure.

Natine K.

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