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Équateur: deux bureaux définitifs se disputent la légitimité

Un grand risque de blocage du bon fonctionnement du pays à la base profile à l’horizon au regard du germe conflictogène que présentent les députés provinciaux dans la mise en place des bureaux définitifs de certaines Assemblées provinciales. Dans la province de l’Equateur, par exemple, le décor du blocage est déjà planté. Le conflit d’intérêts prime sur l’intérêt général. «Instrumentalisés par leurs mentors de Kinshasa, les députés provinciaux se retrouvent en deux groupes radicalement opposés.

Au point que leurs points de vue de convergent pas vers la mise en place d’un bureau définitif accepté par tous. A ce jour, l’organe délibérant de la province de l’Equateur se retrouve avec deux bureaux définitifs qui se disputent la légitimité», a expliqué un agent de cet organe délibérant. Dans son entendement, cette attitude bloque pratiquement l’évolution de la mise en place des autres institutions. Face à cette mésentente, explique-t-on, la Commission électorale nationale indépendante -CENI- ne sait pas organiser les élections du gouverneur et du vice-gouverneur ainsi que des sénateurs de cette province.

Ainsi, Mbandaka, la ville siège des institutions de l’Equateur, se trouve être bloquée. Simplement à cause des intérêts égoïstes de certains acteurs politiques originaires de cet espace géographique comme l’attestent certains territoriaux de Mbandaka. Jusqu’à quand ira ce démon de division qui habite les élus provinciaux de l’Equateur? Voilà la question qui reviennent sur les lèvres des Equatoriens lambda soucieux de voir leur province lever l’ancre comme les autres provinces qui ont déjà procédé à l’élection leurs gouverneurs et sénateurs.

Il convient de souligner que l’Equateur n’est pas la seule province à avoir des conflits qui risquent de bloquer le bon fonctionnement des institutions provinciales. Le Nord-Ubangi, la Tshuapa et le Kwango sont des entités qui avancent avec des conflits qui risquent de mettre en mal le développement du pays à partir de la base. Il est temps que le gouvernement central à travers le ministère de l’Intérieur puisse prendre des dispositions utiles pour arrêter l’hémorragie. Faute de quoi, la République va avancer en reculant suite aux antagonismes qui prennent corps dans les Assemblées provinciales.

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