L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo -ARPTC- a récemment octroyé à la société Liquid Telecom une licence de construction d’une station d’atterrage de la fibre optique en République Démocratique du Congo. Cette décision vise à permettre au pays de se doter d’une deuxième possibilité de connexion internet et de s’ouvrir à la concurrence pour améliorer la qualité des services et leur meilleur accessibilité.
régulateur des Télécoms en Rd Congo a visiblement tiré les leçons des inconvénients créés par la dernière coupure d’internet due à un sectionnement du câble WACS. Inquiétude: le pays va devoir encore dépenser beaucoup d’argent pour rendre opérationnelle cette fibre qui a englouti des millions dans un passé récent. “Alors que s’accentue la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, nous exigeons des enquêtes judiciaires sur la gestion de cette fibre et les sanctions contre les éventuels coupables”, plaide un acteur de la Société civile, révolté par la mauvaise qualité des services dans ce domaine.
Pendant ce temps, à en croire l’hebdomadaire Le Maximum, c’est
un consultant burundais qui gère le service internet ainsi que le système de cable sous-marin Wacs et le backbone pour la RDC. Et pour le Sud du pays dont le Grand-Katanga, l’Internet dépend de Zamtel. De quoi parler d’un gâchis.
Zénon KINGOTOLO
Correspondance particulière