Une matinée politique très mobilisatrice et riche en informations. C’est celle que la ligue des femmes de l’Alliance des écologistes congolais -AECO- Les Verts a organisée, jeudi 20 avril 2023 au siège de cette formation politique, dans le cadre de la clôture du mois de la femme. L’occasion était donnée pour la gente féminine de s’engager pour faire de Kinshasa une ville où il n’y aura aucun quartier, aucune avenue ou aucune parcelle sans l’AECO Les Verts.
Placée sous le haut patronage du président national du premier parti écologique en RD-Congo, Didace Pembe Bokiaga, cette journée a permis à environ 2000 femmes de ce parti, venues de 24 communes de Kinshasa, de réfléchir sur des enjeux politiques de l’heure. Deux exposés phares sur les thèmes: «Le numérique et l’environnement» et «L’autonomisation de la femme» ont édifié les écologistes de l’AECO lors de cette rencontre. Abordant le thème portant sur «le numérique et l’environnement», la secrétaire générale adjointe du parti, Sylvie Monzewe, a cité quelques outils du numérique -téléphone, smartphone, tablette, laptop- avant d’aborder les avantages et les conséquences du mauvais usage du numérique. «Dans notre vie courante, le numérique est incontournable surtout pour les femmes politiques. Prenons l’exemple de la convocation de cette matinée des femmes qui s’est faite sur base des messages envoyés à travers le téléphone -WhatsApp. Le numérique nous facilite le travail, les recherches, la communication, le commerce et la formation en ligne», a souligné Sylvie Monzewe.
Sur la liste des avantages du numérique, la très engagée SGA de l’AECO a aussi évoqué les différentes réunions du Conseil des ministres qui se tiennent par visioconférence. Au sujet des conséquences du numérique, en véritable écologiste en l’instar du président national de son parti, Didace Pembe, la SGA de l’AECO a fait savoir que le téléphone qui fait partie du numérique pollue l’environnement parce que les matières qui le compose sont néfastes pour la santé de l’homme. Sylvie Monzewe a saisi l’occasion pour démontrer le côté négatif du numérique sur base du mauvais usage des réseaux sociaux qui parfois déforment et publient des histoires qui déshonorent la société. Voilà pourquoi elle a invité les femmes à faire attention aux réseaux sociaux pour ne pas ternir leur image.
«Le numérique est une bonne chose vue l’évolution technologique car, aujourd’hui, personne ne peut s’en passer même si, sur le plan de l’environnement, le téléphone reste nuisible à la santé», a-t-elle conclu. A son tour, la présidente de la ligue des femmes de l’AECO Les Verts, Chantal Kimotene, s’est penchée sur «l’autonomisation de la femme».
En des termes simples, elle a fait savoir que l’autonomisation de la femme reste sa façon de se prendre en charge avec responsabilité. Elle a ainsi encouragé les femmes à s’adonner aux activités économiques pour être valorisées dans la société. Elle les a également encouragées à faire des épargnes pour garantir leur avenir. Avant de clôturer son exposé, la présidente de la ligue des femmes de l’AECO a annoncé l’organisation d’une formation sur la coopérative à faveur des femmes du parti. Abordant l’autre sous-thème sur les stratégies électorales, la présidente de la ligue des femmes de l’AECO a invité les écologistes à ne pas se laisser manipuler par les distributeurs des pagnes et autres biens.
«Conscience éveillée, les femmes écologistes de quatre districts de Kinshasa ont promis de rester vigilantes et alertes pour l’avenir politique en RD-Congo», a indiqué une participante venue du quartier Kingasani. C’est dans une ambiance conviviale que cette activité s’est clôturée. Tout en remerciant le président national, le député national Didace Pembe, les femmes écologistes ont pris l’engagement de faire de Kinshasa, une ville où n’y aura pas des quartiers, des avenues ou des parcelles sans AECO.
DK
