Le président du parti politique «la Démocratie chrétienne» -DC- a quitté le Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, l’ex-prison de Makala, jeudi 21 mars 2019. Dans son mot de circonstance prononcé à «l’Espace village ya masolo » dans la commune de Selembao où l’attendaient ses partisans, Eugène Diomi Ndongala a qualifié de «montage» son dossier judiciaire par ses adversaires politiques. Puis, il a pardonné à tous ceux qui ont été à la base de son arrestation.
«Pour ceux qui ont comploté contre moi et qui continuent de débiter leurs haines, leurs insultes dégradantes contre ma personne, je leur pardonne et je demande à Dieu de leur pardonner car ils ne savent pas ce qu’ils font. Ce qu’ils ont fait est criminel: faire un montage contre un adversaire politique», a déclaré Diomi Ndongala devant des centaines de ses partisans.
Droit dans ses bottes, le leader de la Démocratie chrétienne -DC- a aussi fait part de son intention de poursuivre son combat, particulièrement contre les arrestations liées aux opinions politiques des RD-Congolais. «Que la justice ne soit plus instrumentalisée pour nuire aux adversaires politiques. Mon souhait est qu’aucun RD-Congolais ne puisse plus souffrir de ce dont moi j’ai souffert. Qu’aucun RD-Congolais ne puisse plus être arrêté à cause de ses opinions politiques et qu’on ne laisse pas la sécurité faire des montages tels qu’on a fait contre ma personne. C’est ça mon combat le plus crucial», a-t-il ajouté.
Enfin, Eugène Diomi ne s’est pas interdit de remercier ceux qui ont milité pour sa libération. Notamment le Président de la République, Félix Tshisekedi, les militants et militantes de son parti politique, la Conférence épiscopale nationale du Congo -CENCO- ainsi que l’Association congolaise pour l’accès à la justice-ACAJ.
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