«Le président Tshisekedi avait promis de sanctionner toute personne de son entourage qui userait de trafic d’influence pour instrumentaliser la justice. On attend sa réaction face a la dénonciation du juge du tribunal de commerce de Lubumbashi».
Ces mots sont de Jean-Claude Katende, activiste des droits de l’homme et président de l’ONG ASADHO. Ils les a écrits sur Twitter en réaction à la démission, à travers un courrier adressé au président de la République Félix Tshisekedi, du juge Laurent Batubenga, jusque-là président du tribunal de commerce de Lubumbashi, dénonçant «des fortes pressions de la part de Maître Peter Kazadi», en vue de pratiquer des saisies-attributions sans titre exécutoire au profit des sociétés Octavia et NB Mining appartenant à l’homme d’affaires Pascal Beverragi, en conflit avec l’opposant Moise Katumbi.
Cadre de l’UDPS, le parti au pouvoir, cité dans cette affaire d’instrumentalisation de la justice au détriment de Katumbi, d’abord par des organisations de la Société civile parlant de la séquestration d’un huissier de justice et de la mort par AVC de l’épouse de ce dernier et, ensuite, par le juge Batubenga en personne, l’avocat Peter Kazadi nie tout en bloc.
Jean-Claude Katende a entrepris d’embrayer en rappelant au président Félix Tshisekedi ses promesses alors que les médias ont fait part d’un élément nouveau tendant à renforcer la version du juge Batubenga indexant le pouvoir.
Dans sa livraison de ce mardi 13 décembre, le très sérieux quotidien «Forum des As» a évoqué une invitation attribuée au Conseiller spécial en matière de sécurité, Jean Claude Bukasa, lancée au juge Batubenga, invité à se présenter à cette même date dans les installations du service du Conseiller spécial situées à la Cité de l’Union Africaine.
AfricaNews a eu accès à une copie de cette invitation et laisse les lecteurs en apprécier le contenu.
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