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Delly Sesanga sort l’article 219, l’état de siège bloque la révision de la Constitution

Delly Sesanga a demandé et obtenu de la Chambre basse la suspension de la pétition de son parti, Envol, sur la révision de la Constitution, en attendant la levée de siège, après avoir évoqué les dispositions de l’article 219 de la Loi des lois…

Delly Sesanga a demandé et obtenu de l’Assemblée plénière la suspension de la pétition de son parti Envol sur la révision de la Constitution, en attendant la levée de l’état de siège, après avoir évoqué les dispositions de l’article 219 de la loi des lois. La machine de la révision constitutionnelle est désormais bloquée. L’Assemblée nationale possède, depuis le mardi 22 mars, le calendrier des travaux de sa session ordinaire. Les députés l’ont adopté au cours de la plénière très animée et marquée par un débat enrichissant en vue d’amender ou enrichir le canevas issu de la Conférence des présidents. Une feuille de route sans idée de réviser la Constitution. Au nombre des interventions, figure celle du député Delly Sesanga qui a coupé le souffle aux partisans de la révision de la Constitution. Tel un enseignant qui s’appuie sur le matériel didactique pour faire comprendre à ses enseignés une quelconque matière, l’élu de Luiza est resté servilement coller à la Constitution pour motiver sa position à la plénière.

Sur pied de l’article 219 de la Loi fondamentale, il a clairement démontré que l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri bloque toute initiative visant la révision constitutionnelle. Face à cette disposition de la loi des lois, il a demandé et obtenu de l’Assemblée plénière la suspension de la pétition de son parti politique Envol sur la révision de la Loi mère, en attendant la levée de l’état de siège. En réalité, Delly Sesanga a mis fin aux débats sur toute idée visant à retoucher la Constitution.

Le calendrier des travaux de la session ordinaire de mars adopté mardi dernier à la Chambre basse du Parlement RD-congolais contient de nouvelles matières et des arriérés législatifs. Parmi les nouvelles matières, l’accent est mis sur les réformes de la loi électorale. Dans l’ensemble, la feuille de route adoptée par les députés en plénière comporte des matières législatives et non législatives.

La lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux, la prolifération des armes de destruction massive font partie des matières au centre des débats à l’Assemblée nationale. Les réformes de la loi électorale, la sécurité à l’Est de la RD-Congo, le rapport de la Commission nationale des droits de l’homme sont contenus dans l’agenda des travaux de la session ordinaire de mars adopté à l’Assemblée nationale.

Dorian KISIMBA

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