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CVM: Les agents exigent l'annulation du contrat avec Dreging international

À la Congolaise des voies maritimes -CVM-, les agents et cadres de cette entreprise de Portefeuille basée dans la ville portuaire de Boma sont montés au créneau. Raison: exiger l’annulation du contrat liant la CVM à Dreging international, une firme belge spécialisée dans les opérations de dragage des biefs maritimes RD-congolais. Ils ont exprimé leur ras-le-bol au cours d’une marche qui est partie du chantier naval jusqu’à la mairie de la ville de Boma où les manifestants ont remis un mémorandum au maire, Marie Josée Niongo Nsuami. Dans ce mémo adressé au Premier ministre, chef du gouvernement, la masse laborieuse de la CVM dénonce le non-respect des clauses du protocole signé en 2014 avec Dreging international. Ces agents et cadres déplorent également le manque à gagner ainsi que les arriérés des salaires qui ne font que se multiplier.

Ils ont en outre haussé le ton pour s’opposer à l’acquisition de la drague Orwell pour plusieurs raisons parmi lesquelles, la violation manifeste du contrat de partenariat, la non-exécution des instructions du gouvernement de la RD-Congo relatives à la gestion des créances de 5 millions d’euros et le refus d’acheter une nouvelle drague à la faveur de la CVM. À en croire Léon Muanda, président de la délégation syndicale, Dreging international ne veut pas payer cette somme de 5 millions d’euros à titre de remboursement tel que convenu. Il a relevé que le gouvernement a même déjà initié des démarches pour doter la CVM d’une nouvelle drague. «Six années durant, la firme belge n’a rien fait et nous exigeons que ce partenariat soit rompu», a-t-il indiqué. Pour sa part, le maire de Boma a pris l’engagement de transmettre leur desiderata à qui de droit.

«Étant donné que le Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi met l’homme au centre de son action, nous allons tout faire parce que, cette fois-ci, il s’agit d’un enjeu qui concerne tout le monde», a-t-elle rassuré. Et d’ajouter: «vous êtes du même côté avec le Conseil d’administration, le comité de gestion ainsi que le gouvernement. Voilà pourquoi nous n’avons que le devoir de faire diligence pour faire parvenir votre écho».

José BABIA

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