Dans un panel féministe, le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise -CAFCO- a présenté, dernièrement à la presse, les résultats obtenus du Projet d’appui au développement des micros, petites et moyennes entreprises -PADMPME. Conçu par le gouvernement pour permettre aux femmes d’améliorer leurs conditions de vie, ce projet mis en œuvre par l’ONU-Femmes, en son volet «Réforme et dissémination des textes et lois favorables à l’entrepreneuriat féminin à Kinshasa», est exécuté par CAFCO.
Selon Mimie Mopunga de ce cadre de concertation, ce projet a contribué à lutter contre toutes formes de disséminations et violences basées sur le genre. «L’accent est mis sur l’autonomisation des femmes c’est pourquoi cette femme a droit à une bonne information d’abord sur ses droits, particulièrement les droits relatifs aux climats des affaires et d’être accompagnée pour quitter le secteur informel vers le formel et de sensibiliser les leaders d’opinion, les hommes à soutenir et à accompagner les femmes et les jeunes filles dans la lutte contre toutes sortes de discriminations et violences basées sur le genre empêchant ainsi que la promotion des femmes», a souligné Mimie Mopunga du CAFCO.
A l’en croire, l’objectif de ce projet est de contribuer à l’amélioration de l’environnement des affaires à travers la contribution à la réforme du cadre juridique et l’application des lois en protection des droits économiques et sociaux des femmes. Il contribue aussi à la dissémination de ces lois en vue d’amener un changement d’attitudes et des comportements des acteurs. Le but est également d’amener les femmes à exercer leurs droits économiques pour qu’elles bénéficient les mêmes opportunités.
«Dans le volet dissémination, les activités du projet ont concouru à l’atteinte du résultat. Les normes sociales, les attitudes et les comportements en matière du genre changent au niveau la communauté et des individus pour promouvoir les droits économiques et sociaux des femmes et améliorer le climat des affaires pour les femmes entrepreneurs», a expliqué Mimie Mopunga, paneliste du CAFCO. Pour atteindre ces objectifs, a-t-elle indiqué, plusieurs activités ont été réalisées.
Au nombre de celles-ci, des actions menées par CAFCO dans le cadre de ce projet, il y a l’organisation d’une caravane et des cliniques mobiles de disséminations du Code de la famille et d’autres lois relatives à l’entrepreneuriat des femmes pour bâtir avec les femmes des solutions aux contraintes spécifiques trouvées dans le développement de leurs entreprises. Le CAFCO a encore évoqué le renforcement des capacités des leaders traditionnels et religieux pour mener une série de causeries éducatives pour la dissémination du Code de la famille.
Selon la représentante du CAFCO, ces activités ont permis l’enregistrement des 161 demandes du document RCCM, l’engagement des chefs traditionnels et religieux ainsi que les actions de lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre. Quant aux difficultés rencontrées sur terrain, Mimie Mopunga a parlé de l’immensité de la ville de Kinshasa pour atteindre toutes les femmes ainsi que la culture et les contraintes religieuses qui parfois ne favorisent pas la promotion de la femme.
DK