Le Directeur général du Fonds de promotion de l’industrie -FPI-, Bertin Mudimu Tshisekedi, vient d’effectuer une mission d’évaluation des travaux de différents projets structurants financés par le Fonds de promotion de l’industrie, dans le cadre du programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales initié par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi. Des écoles, des hôpitaux, des routes, l’électrification et l’adduction d’eau potable sont là les différents projets de développement qui bénéficient du financement du FPI dans la province du Kasaï-Oriental sur demande du Président de la République. Sur place, le boss du FPI s’attelle à l’évaluation des travaux, à la correction d’éventuelles lacunes et faiblesses et exhorte en même temps les entreprises ayant gagné les marchés à accélérer les travaux afin de respecter les délais de livraison des ouvrages comme convenu dans les différents contrats.
Jeudi 22 juin tôt le matin, Bertin Mudimu Tshisekedi a commencé sa ronde par la centrale photovoltaïque de Tshipuka située à 25 kilomètres de la ville de Mbuji-Mayi, dans le territoire de Katanda. Arrivé sur place, Bertin Mudimu a présidé une réunion d’évaluation avec les responsables de l’entreprise égyptienne Hassan Allam Construction qui exécute les travaux.
Après cette réunion, les responsables de cette société et ceux de la compagnie Grandi International qui contrôle les travaux, ont convié le Directeur général du FPI à palper du doigt toutes les réalités du site. Constat: les travaux sont réalisés à 65% et l’ouvrage devra être livré au 31 décembre 2023. Notons que la centrale photovoltaïque de Tshipuka fournira 10 mégawatts à la ville de Mbuji-Mayi. Ensuite, Bertin Mudimu Tshisekedi est allé visiter la sous-station de distribution de l’énergie, en pleine construction. Malgré les difficultés liées au transport des équipements à cause de l’enclavement de la province du Kasaï-Oriental, les travaux se poursuivent sans ambages.
Sur ce point, Hassan Allam demande l’implication de l’Etat RD-congolais pour l’acheminement des matériaux de construction bloqués à Kasumbalesa et à Matadi. De son avis, le gouvernement devrait mettre la pression sur la Société nationale de chemin de fer du Congo -SNCC- et les transporteurs routiers pour que tous les matériaux arrivent à Mbuji-Mayi pendant cette saison sèche. Un autre projet d’importance capitale concerne la route Kananga-Mbuji-Mayi.
Pour palper du doigt les travaux exécutés par la compagnie égyptienne SAMCRETE DRC, Bertin Mudimu a assisté au test de compactage du sol avant de se rendre dans le territoire de Lupatapata, à la carrière d’exploitation des graviers servant à la construction de cette route. Un grand concasseur et d’autres engins y sont opérationnels. L’optimisme est de mise malgré le retard dû aux difficultés d’acheminement des engins à Mbuji-Mayi. SAMCRETE a posé à Bertin Mudimu le problème de délocalisation des câbles de la SNEL, de la fibre optique et des tuyaux de la RÉGIDESO.
A ce propos, le FPI rassure qu’il n’y a pas d’inquiétude dans la mesure où il a déjà payé l’argent à la SNEL, à la RÉGIDESO et à la SCPT. Sur la route, on peut apercevoir le terrassement, le compactage et la pose des géotextiles, une technologie de dernière génération. Quant aux écoles et hôpitaux, les travaux sont totalement terminés notamment à l’Institut du 4 janvier qui est déjà utilisé. «4 écoles fonctionnent déjà dans plusieurs bâtiments ultra-modernes. Les nouveaux pupitres ont été commandés. Avant la prochaine rentrée scolaire en septembre, toutes les classes seront équipées de nouveaux bancs. A l’Institut Kalenda Mudishi, jadis Jean-Baptiste de la Salles, les travaux continuent. L’école peut être occupée dès le mois de septembre. L’agence d’exécution locale accentue la pression sur l’entreprise qui réalise les travaux. On est déjà au-delà de 70% de réalisation physique», a renseigné le Directeur général du FPI.
La vision du Président Tshisekedi met également un accent particulier sur la santé. La couverture santé universelle est une parfaite illustration de cette vision que le FPI soutient et accompagne avec détermination. A cet effet, le Fonds de promotion de l’industrie a subventionné la construction de deux grands hôpitaux à Mbuji-Mayi: l’hôpital de Muya est construit à 95 %. D’imposants bâtiments ultra-modernes y sont érigés. Il ne reste que le raccordement à l’eau, à l’électricité et les équipements médicaux. Un espace a été acquis dans un autre quartier de la ville pour la construction de sa morgue. Cette institution sanitaire forcera l’administration lors de son exploitation.
L’hôpital de Kansele, quant à lui, est en pleine érection. Plusieurs grands bâtiments ont poussé du sol. Les travaux continuent. Le DG du FPI Bertin Mudimu Tshisekedi a exhorté l’entreprise qui réalise les travaux à appuyer sur l’accélérateur. Il a réitéré son engagement d’intervenir à chaque étape qu’il y a un blocage. Cependant, toutes les sociétés de construction qui réalisent les travaux déplorent l’enclavement du Kasaï-Oriental, les coûts excessifs des matériaux et la lenteur du gouvernement dans l’accomplissement de certaines tâches et le respect des engagements.
Le DG du FPI reconnaît l’existence de quelques difficultés mais qui ne doivent pas donner des prétextes aux entreprises pour tourner les pouces. Les clauses des contrats doivent être respectées car chaque société était au courant des réalités du pays. Les entreprises RD-congolaises doivent aussi travailler avec patriotisme. «Vous avez gagné des marchés parce vous avez des capacités financières, techniques et humaines. Les règles de passation des marchés doivent être respectées par toutes les parties. Pas d’excuses», a martelé le DG Bertin Mudimu Tshisekedi, tout en précisant qu’aucune difficulté à la réalisation de tous ces projets n’est insurmontable.
Le boss du FPI reste serein pour l’aboutissement de tous les projets de développement financés par son établissement en faveur de la population. Pour sa part, profitant de la visite de Bertin Mudimu à Mbuji-Mayi, le Directeur général de la société des boissons gazeuses du Kasaï-Oriental -filiale de la Miba-, Val Daniel Kabongu, a sollicité un appui financier d’USD 2 millions pour la relance de cette unité de production. Concernant la garantie pour obtenir le prêt du FPI, le DG de SOGAKOR parle de la valeur vénale du patrimoine de sa société, estimée à USD 6 millions.
Daniel Kabongu a demandé la bénédiction de Bertin Mudimu en tant que pasteur, grand frère et autorité pour la relance de SOGAKOR. D’où, cette image forte d’imposition des mains avant la signature du livre d’or par Bertin Mudimu Tshisekedi. Le DG de SOGAKOR qui a retenu l’attention du numéro 1 du FPI, a répondu à quelques questions à l’issue de la visite. Pour boucler son séjour au Kasaï-Oriental, Bertin Mudimu Tshisekedi a assisté, dimanche 25 juin dernier, aux côtés du Président Félix-Antoine Tshisekedi, à la messe du jubilé d’argent de l’épiscopat de Monseigneur Emmanuel Bernard Kasanda, évêque du Diocèse de Mbuji-Mayi.
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