«Le gouvernement doit faciliter aux femmes l’accès aux NTIC. Le développement durable de la RD-Congo passe essentiellement par l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme», a souligné le rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale
Le développement durable de la RD-Congo passe essentiellement par l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme. C’est en ces termes que le rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale, Collette Tshomba, s’est exprimée, samedi 27 mars 2021 à l’Immeuble de la territoriale, à l’occasion de la clôture des activités du mois de la femme.
Organisée par Jeunesse consciente de la République -JCR-, cette cérémonie a permis à l’élue de Kinshasa/Lukunga non seulement d’exhorter la gente féminine mais surtout d’inviter le gouvernement central à assurer l’accès à l’éducation des filles, accompagner les femmes évoluant dans le secteur informel pour migrer vers le formel et à assurer l’effectivité de l’application des textes légaux en vigueur sur la promotion de des droits de la femme. Pour rendre effectivement autonomes ces femmes venues de tous les coins de la ville plus particulièrement de la Lukunga, Collette Tshomba a remis à chacune d’elles un bassin de pains.
Un geste salué par les bénéficiaires qui, en fait, étaient en quête des moyens pour se relancer dans leur débrouillardise. Dans son adresse, le rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale a lancé des messages interpellateurs et pleins de signification en rapport avec les droits de la femme. «Nous estimons que l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ne sont pas seulement des objectifs en soi, mais surtout l’une des clés du développement durable, de la croissance économique, de la paix et de la sécurité. La femme a tant de talents à mettre au service de notre pays», a-t-elle souligné.
Elle a regretté le fait que le chemin que mène vers l’autonomisation de la femme RD-congolaise soit parsemé d’embuches notamment celle liée à la participation féminine dans les instances de prise des décisions. «Au niveau institutionnel, malgré l’affirmation du principe de la parité dans la Constitution de la République, la représentativité des femmes dans les instances décisionnelles demeure à ce jour insignifiante», a reconnu le rapporteur de l’Assemblée nationale.
Voilà pourquoi Collette Tshomba a proposé sa recette en termes de pistes de solution. Pour elle, le gouvernement doit assurer l’accès à l’éducation à toutes les filles, accompagner les femmes évoluant dans le secteur informel en vue de les amener dans le secteur formel, favoriser l’accès des femmes aux microcrédits et faciliter l’accès de la gente féminine aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’élue de la Lukunga ne s’est pas arrêtée là. Elle a encore invité l’Exécutif national à combattre la discrimination basée sur le genre et les violences faites aux femmes ainsi qu’à assurer l’effectivité de l’application des textes de lois en vigueur sur la promotion des droits de la femme, etc.
Pour donner le ton à l’autonomisation des femmes de la Lukunga, le rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale a remis chacune d’elle un bassin des pains. Geste du reste salué par ces mamans vendeuses des pains qui ne s’attendaient pas à une telle action de leur élue. Une première sortie bien réussie par Collette Tshomba depuis sa brillante élection au poste de rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale.
Dorian KISIMBA