Jeudi 02 janvier, la toile s’est enflammée avec l’affaire faux titre d’enregistrement saisi par les services du ministre des Affaires foncières, Molendo Sakombi, sur base duquel un individu a réussi à arracher un contrat de prêt en 2012 avec le Fonds de promotion de l’industrie -FPI-, ayant conduit au décaissement d’une somme d’USD 1 million. Concernée, l’actuelle équipe dirigeante du FPI n’a pas voulu rester aphone. A travers une mise au point parvenue dimanche 05 janvier à «AfricaNews», la cellule de communication du FPI clarifie l’opinion sur cette affaire largement commentée dans tous les sens. Ce service rattaché à la haute direction du FPI confirme qu’en date du 08 juin 2012, pendant le règne de l’ADG Constantin Mbengele Kwete, un contrat de prêt de l’ordre d’USD 1 million avait été conclu d’une part, entre les Établissements Dako AB représentés par Colette Dako Abanangwe, et, d’autre part, par le FPI représenté par Constantin Mbengele, ancien administrateur Directeur général. Selon cette mise au point, alors que la somme d’USD 1 million avait été octroyée pour l’implantation d’une unité industrielle d’eau minérale à Bunia, la promotrice a préféré détourner l’argent en prenant la poudre d’escampette. Au terme d’une vaste campagne de recouvrement forcé, le comité Kitebi a découvert que rien n’a été fait dans le cadre de ce projet. Pire encore, confirme cette mise au point, l’immeuble offert en hypothèque par la promotrice Dako en couverture du prêt, porte un faux titre foncier. La promotrice étant en fuite, l’actuel comité de gestion du FPI appelle au calme et reste confiant en la justice qui s’est déjà saisie du dossier. Ci-dessous, la mise au point.
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