La saison sportive 2022-2023 de Tai-jitsu a ouvert ses portes le 9 janvier 2022 à l’issue d’une marche de santé où la présence du ministre des Sports et Loisirs Serge Nkonde, l’hôte de l’évènement, a été observée devant les pratiquants des arts martiaux et d’autres invités. Parti du boulevard triomphal, Serge Nkonde, accompagné du président de la Fédération congolaise de Tai-jitsu -FECOTAI-, Alain Badiashile et du coordonnateur de ladite fédération, Éric Kindambu, est passé de sa casquette du ministre à celui d’un maitre des arts martiaux pour braver la poussière et le soleil du dimanche, respectant ainsi l’itinéraire ci-après: Palais du peuple-Ex-24 novembre-Avenue de la Gombe pour atterrir sur la place des Evolués où été placé un tatami pour les démonstrations des katas. Tour à tour, les athlètes ont exhibé quelques prises d’arts martiales en ukemi wazari, tai sabaki et tameshi wari sous les applaudissements des patrons des Sports.
«Il était question de nous rassembler ce matin avec les pratiquants des arts martiaux pour confirmer l’union entre cette discipline des sports des combats. Nous remercions le coordonnateur de la Fédération congolaise de Tai-jitsu, Eric Kindambu qui a tenu à nous inviter non seulement pour le Tai ji-tsu mais aussi pour toutes les disciplines des sports des combats», a fait savoir Serge Nkonde.
A en croire ses propos, Serge Nkonde a rassuré l’opinion qu’il n’est pas seulement ministre d’une seule discipline sportive. «Ceci est pour nous une occasion de montrer à tous les amoureux du sport RD-congolais qu’on n’est pas ministre des sports pour une seule discipline comme le dit l’opinion que nous n’accompagnons seulement le football. Non! Nous sommes là pour toutes les disciplines ou encore toutes les fédérations sportives qui existent de notre pays», a-t-il laissé entendre. Et de conclure: «Les arts martiaux font partie de ces fédérations bien organisées. Pour ce début de saison, il a été de notre obligation de venir leur montrer notre soutien. Et on le fera dans d’autres fédérations s’il y a de la discipline».
Roddy Gâce BOSAKWA
