La présidence de la Fédération internationale de football association -FIFA- est toujours vacante depuis la démission de Sepp Blatter fin mai 2015. Blatter a démissionné de ses fonctions au lendemain de son élection suite aux nombreuses critiques ayant pesé sur sa manière de diriger cette haute instance du sport roi. Bien qu’ayant perdu le soutien de Michel Platini qui s’est lui aussi déclaré candidat alors qu’il était son allié lors de l’élection à la présidence de la FIFA contre Blatter, le Prince jordanien Ali Bin Al-Hussein n’a pas lâcher prise. Il est toujours dans la course au fauteuil présidentielle de la FIFA.
Il l’a réaffirmé mercredi 9 septembre dernier lors d’un discours prononcé dans l’amphithéâtre romain de la capitale jordanienne. «Je suis ici, sur ce site antique, Le cœur éternel d’Amman, pour lancer à nouveau ma candidature pour la présidence de la FIFA. Permettez-moi d’être clair. Je veux terminer ce que nous avons commencé. Il y a dix mois, j’étais la seule personne qui a osé défier Blatter pour la présidence de la FIFA. J’étais candidat parce que j’avais la conviction que la FIFA avait besoin de changement. Et j’ai eu le courage de me battre pour le changement quand les autres avaient peur», a-t-il déclaré devant des dizaines de ses supporteurs rassemblés sur le site Le cœur éternel d’Amman.
Prévue le 26 février 2016 à Zurich, en Suisse, l’élection du prochain patron du football mondial devra désigner le successeur du démissionnaire Joseph Blatter que le scandale de corruption au sein de l’institution l’avait poussé vers la sortie.Alors qu’il était le seul challenger face à Blatter en mai dernier, cette fois-ci, le Prince jordanien fera face à plusieurs autres candidats, pas de moindre, qui tiennent eux aussi à briguer ce poste tant convoité.
Parmi eux, le Français Michel Platini, actuel président de l’UEFA qui fait figure de favori; le Brésilien Zico; le milliardaire sud-coréen et ex-vice-président de la FIFA, Chung Mong-joon; le président de la Fédération libérienne Musa Bility, ainsi que les anciens capitaines de Trinité-et-Tobago David Nakhid et du Nigeria SegunOdegbami. Seul candidat opposé à Joseph Blatter lors du dernier scrutin, le 29 mai dernier, le Prince Ali avait réussi à mettre le président sortant en ballottage avec 73 voix, mais s’était retiré avant le deuxième tour. Un résultat qu’il n’hésite pas aujourd’hui à mettre en avant-plan.
Le Prince Ali Bin Al-Hussein a par ailleurs souligné qu’il avait perdu la dernière élection contre Blatter parce qu’on s’est servi de lui. «D’autres se servaient de moi pour faire de la place à eux-mêmes. Ils n’ont pas eu le courage de se porter candidats, mais moi je l’avais fait. Mais depuis que le président Blatter a remis sa démission, ils se sont tous bousculés pour décrocher le poste», a-t-il soutenu.
Guylain LUZAMBA
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