Sports

Accusé de prendre en otage le FC Renaissance, le tandem Kankolongo-Maluwa recadré par la LINAFOOT

Médard Kankolongo et Billy Maluwa, coordonnateurs de la Commission de 45 jours du FC Renaissance du Congo ASBL, sont contraints de doter au club orange de Kinshasa des organes légitimes. Dans un document rendu public, le week-end dernier, la Ligue nationale de football -LINAFOOT- a rappelé Kankolongo et Maluwa en ces termes: «votre Commission n’a pas transmis la date de la tenue de l’Assemblée générale extraordinaire et élective dans le temps imparti et s’est octroyé la mission de gérer le club jusqu’à ce jour…».

Dans le courrier, l’instance chapeautée par Bosco Mwehu a demandé au duo de «revenir au point de départ et à vous focaliser sur l’unique mission vous assignée afin de doter le club des organes légitimes». De son côté, le Comité national des supporters -CNS- du FC Renaissance du Congo siégeant à Lokolama, dans la commune de Kasa-Vubu, a désavoué Médard Kankolongo et Billy Maluwa, censés d’organiser l’Assemblée générale élective et extraordinaire au sein du club Orange de Kinshasa. Les deux coordonnateurs de la Commission de 45 jours mise en place, le 23 octobre 2022 au cours d’une tripartite FECOFA, LINAFOOT et l’AFDCO, n’ont pas été en mesure de convoquer l’Assemblée générale élective et extraordinaire dans le délai prévu.

Les présidents sectionneurs des Oranges de la capitale ont déclaré que «les deux coordonnateurs n’ont pas respecté les textes légaux qui régissent le football national ainsi que les règlements intérieurs du CNS». D’après la déclaration faite vendredi 24 mars 2023, Médard Kankolongo et Billy Maluwa ont violé constamment les dispositions transitoires de la mission leur confiée, alors qu’ils n’ont pas qualité ni compétence. Le Comité national des supporters a également le regret de la «suspension de plusieurs joueurs qualifiés qui ont pris part activement au Championnat de la LINAFOOT saison en cours sous prétexte qu’ils ne sont pas performants».

Dans sa qualité de père fondateur, le CNS a dénoncé «la prise en otage du FC Renaissance par les deux coordonnateurs qui, après l’expiration de leur mandat de 45 jours, n’ayant plus le pouvoir de prendre une décision au nom du club. Aussi, toutes les décisions prises par ces derniers n’engagent que leurs auteurs».

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page