O mort où es ta victoire? En nous remémorant la vie du Maréchal Mobutu ce 7 septembre 2016, nous nous apercevons que les morts ne sont pas morts. Car, en effet, les images que restituent ces souvenirs nous font apercevoir que les bienfaits indélébiles posés par le Maréchal Mobutu permettent au peuple zaïrois d’alors et RD-congolais d’aujourd’hui de continuer d’en vivre allégrement.
Lesdites vertus l’ont fait apparaitre, d’une part comme défenseur de l’unité du territoire national, d’autre part, comme protecteur de la paix nationale et, enfin, comme bâtisseur d’un Etat où il fait beau vivre.
Aussi défenseur de l’unité du territoire national, il a mis fin à la sécession katangaise, à la balkanisation par l’empire du Bakwanga, à la pulvérisation de la République de l’Est du Congo que l’on a tenté d’installer à Kisangani, par l’anéantisation des rebellions du Maniema et du Kwilu. Et a fait adopter, et donc accepter que chaque compatriote s’identifie par l’appellation «citoyen» qui le lie à la cité et donc au territoire national.
Il s’est par ailleurs imposé comme devise: de ne jamais céder à l’ennemi un centimètre carré du territoire national.
Ne serait ce pas mû par cette option que l’on pourrait craindre que l’actuel Chef de l’Etat ait eu à proclamer qu’il ne permettrait pas à notre armée -FARDC- de céder même un mètre carré -multiple du centimètre carré- l’étranger.
Par ailleurs, l’authenticité zaïroise exprimée par les quatre langues nationales et une langue officielle, fer de lance de la politique zaïroise nous a appris à nous comporter, à nous vêtir, à réfléchir et à penser comme nous l’entendons.
Ce qui incitera l’admiration du poète et Président sénégalais Sedar Senghor qui dira «la négritude que prône le peuple sénégalais est sur les genoux de l’authenticité que prône avec gloire certaine le peuple zaïrois».
Authenticité qui le fera apparaître comme protecteur de la paix, car, grâce à elle, la désespérance, le dégout de vivre au Congo, le pessimisme embrassant le fatalisme allaient s’estomper dès l’accession au pouvoir de cet Homme nouveau. Homme nouveau, orphelin de père à 8 ans et qui emportera à 30 ans l’adhésion enthousiaste du peuple RD-congolais par ce qui fera taire les dissensions entre les dirigeants du pays d’alors et rééditera, d’autre part, l’endémie baptisée «Congolisation ou synonyme d’incapacité rédhibitoire d’un peuple à se diriger».
Que beaucoup dans le monde croyaient incurable. Ainsi, les compatriotes recouvraient la paix à cœur, la tranquillité de l’esprit, la sérénité de l’âme et la quiétude de conscience, qui stimuleront le gout au travail avec l’appui du slogan directive «retroussons les manches». Il veillera par ailleurs à la paix grâce à la préservation des relations bi et multilatérales exaltées par le bon voisinage, l’arbitrage, et la conciliation entre peuples et Etats qui seraient en conflit, et puisqu’il est généralement admis que «qui veut la paix prépare la guerre» a après avoir adéquatement équipé l’armée nationale qui a même failli bénéficier d’une force de lancement de missile sol air va lui inculper l’amour et le respect du peuple. Par l’éducation de la division de formation politique et citoyenne.
A partir du 24 novembre 1965, le peuple aurait découvert par ailleurs un homme nouveau bâtisseur d’un Etat de droit et moderne. En ce qu’il respectera dès sa prise de pouvoir, la Constitution qu’il a trouvée. Exaltera la cohésion nationale en canalisant l’enthousiasme populaire qu’a suscité son accession au pouvoir en mobilisant le peuple dans le Mouvement populaire de la révolution défini comme le peuple RD-congolais organise politiquement. Ce qui autorisera qu’un originaire du Sud-Ubangi soit gouverneur du Katanga et qu’un originaire du Bas-Congo soit sans problème aucun nommé gouverneur du Nord-Kivu.
Dans cet esprit novateur et nationaliste, la gent féminine fut appelée «Maman» qui inspire respect et responsabilité car maman sera appelée à accéder aux fonctions qui n’étaient jadis réservées qu’aux seuls hommes.
L’homme appelé papa sera honoré par la fête du 01 août, jour qui rendra hommage aux ancêtres et à la famille les après-midi. Aux jeunes, il sera exalté la cohésion nationale en leur faisant porter l’uniforme de même couleur et en leur délivrant le même diplôme jusqu’à même l’université nationale unique. Et pour cristalliser cette ère nouvelle, le nouveau régime se lancera dans de grands travaux de construction du Palais du peuple, de la Voix du Zaïre baptisée Voix du peuple, Pont Maréchal, ministère des Affaires étrangères, des Finances, DGRAD, Hôtel de monnaies, building Sozacom et CCIZ devenu Hôtel du Fleuve, boulevard Lumumba et Sendwe.
C’est dans le respect de la cohésion nationale et la tolérance consensuelle que le Maréchal Mobutu a dirigé le pays. C’est ainsi qu’il indiquera: «je pensais qu’il était temps de recueillir les avis du peuple pour dégager les lignes directrices susceptibles d’orienter nos politiques par un large débat national sur le fonctionnement de nos institutions» tout en relevant que le Chef de l’Etat est l’unificateur et le pacificateur. C’est mû par ces préceptes que le MPR a toujours adhéré aux dialogue et autre concertations proposées par le Chef de l’Etat. Pourvu qu’ils respectent le caractère national et inclusif desdites assises.
Ce dans les reformes qu’il a conduites conséquemment il structurera la classe politique en 3 segments s’agençant en famille politique du Chef de l’Etat, d’une part, en famille politique à laquelle n’appartient pas le Chef de l’Etat, d’autre part, et en famille neutre enfin. Comme qui dirait trois personnes en Dieu. Ces trois classes s’organisent et s’agencent pour servir une seule nation.
Cette structuration triennale se retrouve dans toute nation démocratique qui recherchera à tout moment la reconstruction permanente du pays donc sa renaissance.
En tout état de cause, le changement structurel doit respecter la Constitution du 18 février 2006 qui est inamovible puisque démocratique et complète en ce qu’elle a emporté l’adhésion de la grande majorité du peuple et qu’elle est par ailleurs à même de répondre adéquatement à toutes les questions constitutionnelles que pourrait poser le peuple.
Enfin, en ce jour d’anniversaire de la mort du Maréchal Mobutu, le MPR son appareil politique attend, dans la méditation et le recueillement, le rapatriement du corps du Maréchal comme l’ont recommandé les Concertations nationales de 2013 et telles qu’acceptées par le Président de la République qui entendait prendre les dispositions utiles avec la famille se structurant en famille biologique qui est cellule mère de la famille politique qu’est le MPR.
En souvenir des vertus innombrables exaltées par le Maréchal Mobutu dans le mariage et dans la conduite du peuple, la direction politique national du MPR, dans l’attente avec émotion et prière du rapatriement du corps de son fondateur, entend partager avec le peuple RD-congolais et plus particulièrement avec la vénérable Maman Bobi Ladawa et la famille de l’illustre disparu, le souvenir douloureux du vide abyssal qu’a provoqué la disparition enregistrée le 07 septembre 1997 du Maréchal.
En attendant, avec piété que le corps de son fondateur fusse inhumé dans la terre de ses ancêtres, la direction politique du MPR saisit l’occasion pour exprimer au Shérif Hassan II du Maroc et à son successeur le Roi Mohamed V qui lui ont accordé une sépulture digne après lui avoir accordé un asile honorable, les sentiments de reconnaissance des milliers et milliers de militantes et militants et du peuple RD-congolais.
Que vive l’amitié des peuples marocain et RD-congolais.
Et gloire immortel au Maréchal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wazabanga Joseph Désiré.
Pour la Direction politique national
Le Président national
N’simba-M’vuedi Simon
Membre du Collège des fondateurs
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