A 8 mois des élections générales prévues en décembre prochain, le Mouvement du réveil de la jeunesse congolaise -MRJCO-, se met en ordre de bataille. Ce parti, proche de Félix-Antoine Tshisekedi, mobilise ses troupes afin de prendre une part active au prochain scrutin. A la faveur d’une déclaration faite ce week-end, le MRJCO note que l’heure n’est ni à la distraction, ni au subterfuge, mais à la préparation sérieuse du scrutin.
«Le MRJCO informe l’opinion nationale et internationale que le train électoral est en marche et par conséquent, toutes les parties prenantes doivent se préparer», dit Me John Mbaya Ntita, président de ce parti. Raison évoquée: «Au stade actuel, il n’y aura ni négociation, ni révision de la loi électorale, ni recomposition du bureau de la CENI, moins encore la recomposition de la Cour constitutionnelle».
Le MRJCO saisit cette opportunité pour rappeler à la Communauté internationale le principe de la souveraineté et de l’indépendance visant à gérer les affaires intérieures d’un pays sans injonction extérieure. Comme pour paraphraser les propos du Pape François lors de sa visite à Kinshasa: «Retirez vos du Congo», allusion faite à l’ingérence des puissances impérialistes en RD-Congo.
Au vu de la situation d’agression que traverse le pays, le MRJCO exhorte le peuple RD-congolais à la vigilance et au sursaut de patriotisme pour mettre hors d’état de nuire les ennemis du pays. Ce n’est pas tout. Le MRJCO encourage le Chef de l’Etat dans position de ne pas négocier avec les terroristes du M23 ni de les intégrer dans les forces de défense et de sécurité de la RD-Congo.
«Le MRJCO soutient la position du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de non négociation avec les rwandais dits rebelles du M23, car nous avons retenu et tiré les leçons du passé sur leur pratique d’infiltration», note Me John Mbaya. Enfin, le MRJCO invite le peuple RD-congolais à apporter leur soutien aux forces de défense et de sécurité de la RD-Congo et à leur faire confiance, car à très bientôt la paix sera imposée dans l’Est du pays.