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Sondage consacré aux jeunes leaders kabilistes: Félix Momat Top 2

Quand il s’agit d’une jeunesse politiquement engagée, la RD-Congo est un exemple à suivre. Les jeunes RD-congolais servent de modèles à bien de pays africains et au plan national, chaque parti et regroupement politique peut se féliciter de compter dans ses rangs de milliers de jeunes. A la faveur de la première alternance démocratique pacifique au sommet de l’Etat, le renouvèlement de la classe politique est devenu un terme à la mode. Sondage Les Points s’est penché sur cette question et a réalisé une série de sondages sur la jeunesse de deux coalitions au pouvoir: le Front commun pour le Congo -FCC- et le Camp pour le changement -CACH. Le premier volet a été consacré à la jeunesse de la famille politique de Joseph Kabila dont voici le Top 10 scruté dans tout Kinshasa. C’est un fait bien connu, les jeunes du FCC se disent loyaux à leur autorité morale et ils ont eu à le démontrer plusieurs fois. Ils adorent le défendre lui et sa vision. Certains le font depuis de nombreuses années à l’instar de Patrick Kanga ou Papy Pungu; d’autres l’ont rejoint au moment où il était malmené par l’Opposition qui ne voulait plus le voir au pouvoir à l’issue de son second mandat constitutionnel. Et, enfin, d’autres ont embrassé la politique il y a seulement quelques années mais ils réussi à s’imposer et à se faire un nom parmi les plus loyaux Kabilistes. Félix Momat Kitenge; Nene Nkulu Ilunga; Pépin Guillaume Manjolo… font partie de cette dernière catégorie.

Zoe Kabila

L’actuel gouverneur du Tanganyika est considéré par 69% des répondants comme l’encadreur de la jeunesse. Ses admirateurs notent notamment son investissement dans le domaine de sport à travers le Complexe sportif Shark club pour encadrement de la jeunesse. Très discret, il fait partie des jeunes kabilistes qui fédèrent avec tous les jeunes, membres des partis politiques regroupé au sein du FCC.

Félix Momat

Ce docteur et professeur à thèse en Gynécologie-obstétrique poursuit sans ambages son parcours politique. Candidat aux législatives nationales dans la ville de Lubumbashi en 2018, il occupe actuellement le poste de vice-ministre du Budget au gouvernement Sylvestre Ilunga. De l’avis de 65% des répondants, il est l’incarnation d’une jeunesse congolaise consciente et responsable. Entrepreneur et scientifique, il avait embrassé la politique il y a quelques années pour apporter sa pierre dans l’édifice du rajeunissement de la classe politique. Réputé dynamique et rigoureux, il a été élu secrétaire général de l’ECT en juin dernier et depuis, il a réussi à dynamiser cette formation politique avec la bénédiction de son président national, Boniface Balamage. Toujours désireux d’apprendre davantage dans chaque domaine dans lequel il évolue, Félix Momat est détenteur de plusieurs masters dont le dernier en date a été obtenu le samedi 24 août 2019 au Collège de Hautes études stratégiques de défense.

Nene Nkulu

Pas du tout connu du grand public il y a quelques mois, l’actuelle ministre d’État à l’Emploi, travail et prévoyance sociale doit en grande partie sa renommée à son refus de suivre le sénateur Modeste Bahati après son départ du FCC. Désignée à la tête de l’AFDC-A restée loyale à Joseph Kabila, autorité morale du FCC par ses collègues, elle a mené et remporté une rude bataille médiatique et politique contre Bahati. Depuis lors, Nene Nkulu Ilunga incarne la loyauté à l’autorité morale du Front commun pour le Congo selon 62% des répondants à ce sondage. Et la voir aujourd’hui diriger le ministère d’État à l’ETPS fait dire à ses admirateurs que la fidélité paie tôt ou tard.

Pépin Guillaume Manjolo

Ce natif de Kabelekese, une communauté située dans le territoire de Luiza, dans la province de Kasaï Central est sans doute l’un des ministres du gouvernement Ilunga les plus diplômés. Le ministre d’État à la Coopération internationale est détenteur d’un diplôme de troisième cycle en droit de l’Université Saint-Louis de Bruxelles -Belgique- et d’une maitrise en Droit privé de l’université de Caen -France. Un parcours académique enrichi par une expérience professionnelle au ministre des Affaires étrangères alors dirigé par son mentor, Raymond Tshibanda. Il était à l’époque considéré comme la plaque tournante de toutes les questions relatives à l’intégration régionale et coopération internationale. Maitre Pépin Manjolo était avocat au barreau de Kananga, et collaborateur du célèbre cabinet d’avocats White de 2006 à 2008 avant d’assumer de grandes responsabilités dans le point focal à l’intégration régionale de 2008 à 2017. En 2017, il a présidé la commission nationale sur la prise en charge humanitaire post exactions de Kamwina Nsapu dans le grand Kasaï avant de devenir formateur en 2019 à l’École nationale d’administration -ENA. Cet avocat qui est aussi un penseur et essayiste en philosophie est passionné par les débats scientifiques, politiques et littéraires. Il a écrit plusieurs ouvrages entre autres, «Ma Nation»; «Dans le ventre du désespoir»; «L’homme et la structure»; «La révolte métaphysique d’un jeune congolais -dialogues et ajustements raisonnables», etc. Outre cela, il est l’initiateur de l’Art majeur de la révolte destinée à la révolte métaphysique de la jeunesse congolaise, et, ensemble avec le philosophe Kä Mana, il a créé les universités culturelles. Pour toutes ces raisons et bien d’autres, P-G Manjolo est crédité d’une cote de popularité de 60%. Pas mal pour ce communicateur qui occupait jusqu’à sa nomination le poste de secrétaire général de l’Union des libéraux démocrates chrétiens -ULDC.

Thierry Monsenepwo

Classé ex æquo avec Pépin Manjolo, le président de la Ligue des jeunes de la Convention des Congolais unis -CCU- ne blague pas lorsqu’il s’agit de défendre l’autorité morale du FCC, Joseph Kabila. Pour lui, Thierry Monsempwo en est arrivé à tutoyer l’ancien envoyé spécial des USA dans la région des Grands lacs. Interprété comme une agression par les médias pro occidentaux, son acte a été présenté comme une preuve de son patriotisme par certains RD-Congolais. Selon 60 % des répondants, il est un modèle pour la jeunesse RD-congolaise dans les domaines de l’entrepreneuriat et du militarisme politique. Ceux qui lui sont solidaires soutiennent que c’est lui qui a réussi à faire rayonner le parti de Lambert Mende à Kinshasa.

Constant Mutamba

Le leader de la NOGEC est sans doute actuellement l’un des jeunes du FCC les plus en vue. Très présent dans les médias, il siège à la Conférence des chefs de regroupements politiques membres du FCC et prend de ce fait part à des réunions stratégiques sur la marche des institutions du pays. Même si son regroupement politique n’a aucun élu provincial ou national sur toute l’étendue du pays, il semble bénéficier de la confiance de décideurs de la famille politique de Joseph Kabila. Pour 57% des répondants, Constant Mutamba est à féliciter pour avoir fourni lui-même des efforts pour se faire connaître et s’arracher une chaise sur la table du FCC où il siège avec des politiques de carrière dont certains ont l’âge de ses parents ou plus. Mais certains répondants disent ne pas apprécier sa façon de se comporter.

Patrick Nkanga

Ce cadre du PPRD a dernièrement fait exploser la toile lors de son mariage avec une autre figure de proue de la jeunesse congolaise, Francine Muyumba. Ancien président de la Ligue des jeunes du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie -PPRD-, Patrick Nkanga est réputé modéré et pondéré, ce qui lui a valu une côte de popularité de 56% dans ce sondage. Cet originaire de l’ex-province de l’Equateur est considéré comme un des plus fidèles loyaux de Joseph Kabila et l’une de têtes phares de la jeunesse RD-congolaise. Rapporteur et porte-parole du bureau politique du PPRD, il a joué un rôle important dans la désescalade entre les jeunes du FCC et du CACH.

Papy Pungu

S’il y a un détail sur la personnalité de l’actuel vice-ministre des Ressources hydrauliques et électricité sur lequel tout le monde peut s’accorder, c’est son attitude radicale. En tout cas, Papy Pungu Lwamba s’est taillé cette réputation depuis l’époque où les «bérets rouges», le titre donné aux «Jeunes leaders» du PPRD, un mouvement qu’il a créé, faisaient parler leur force. Devenu plus tard président de la Ligue des jeunes du PPRD, il a réussi à s’imposer comme un des jeunes les plus dynamiques du FCC. C’est ce qui lui a valu 54℅ d’opinions favorables. Ce quadragénaire est aussi controversé que studieux. Il a notamment obtenu un master au Collège de hautes études stratégiques de défense.

Francine Muyumba

Elle doit ses 51% d’opinions favorables à la forte médiatisation de ses activités à l’époque où elle dirigeait l’Union panafricaine de la jeunesse -UPJ. Pour avoir rencontré beaucoup de Chefs d’États et de hautes personnalités mondialement célèbres, elle s’est rendue elle aussi célèbre au point de se faire triomphalement élire sénatrice dans la province du Haut-Katanga. Depuis son mariage avec Patrick Nkanga, elle se fait rare dans les médias mais elle reste toujours dans la tête de la population.

Junior Kalaki Mandefu

Le dernier nom de cette liste est Kalaki Mandefu Junior, un étudiant brillant de la faculté des Sciences sociales, politiques et administratives de l’UNIKIN qui fait parler de lui en bien. Il est parmi les rares étudiants de l’UNIKIN qui ne cachent pas leur loyauté à l’autorité morale du FCC le Rais Joseph Kabila Kabange. Pour avoir réussi à imposer son parti politique l’APEFEM un des partis membres du FCC dans la colline inspirée longtemps hostile aux pouvoirs en place, il est crédité de 51% de cote de popularité.

Les Points

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