Sur quoi peuvent tourner les échanges entre Agnès Mwad Katang, Patrice Kitebi et Maurice Tshikuya Kayembe s’ils se retrouvent durant un beau temps? De la gestion axée sur les résultats, de la rigueur dans la gestion de leurs structures respectives ou encore de l’amélioration des conditions sociales de leurs administrés. Mieux, ils parleraient de l’atteinte des objectifs qui leur ont été assignés par le gouvernement de la République. Les Directeurs généraux respectivement de la Caisse nationale de sécurité sociale -CNSS-, du Fonds de promotion de l’industrie -FPI- et de l’Institut national de préparation professionnelle -INPP- sont arrivés en tête de notre baromètre annuel qui teste l’image des dirigeants d’entreprises privées et publiques ainsi que les personnalités politiques de la RD-Congo sur une batterie de critères. La DG de la CNSS voit sa stratégie en vue de la vulgarisation et de l’application de la nouvelle loi sur le régime général de sécurité sociale convaincre 72% de RD-Congolais qu’elle est une dirigeante exemplaire et soucieuse de l’amélioration des conditions sociales de la population. Elle est la plus appréciée des RD-Congolais juste devant son collègue du FPI classé deuxième mandataire public le plus apprécié avec 64% d’opinions favorables. Maurice Tshikuya Kayembe de l’INPP arrive à la troisième position avec 63% d’opinions favorables. Il est suivi par Jean-Lucien Ekofo de la SONAS, quatrième avec 68% d’opinions favorables.
Agnès Mwad Katang, DG de la CNSS
La Directrice générale de la Caisse nationale de sécurité sociale a la réputation d’être une femme travailleuse, soucieuse de l’intérêt général et ayant un faible pour un travail bien fait. De l’époque de l’Institut national de sécurité sociale -INSS- à celle de la CNSS dont elle est sans doute l’un des artisans, elle continue à marquer les points. Ainsi, dans ce baromètre, 72% des RD-Congolais sont littéralement séduits par la qualité de son travail, son savoir-faire et la bonne marche de son établissement public. En effet, la désignation d’Agnès Mwad Nawej Katang à la tête du comité du Bureau de liaison de l’association internationale de la sécurité sociale pour l’Afrique centrale -BLAISAC- est un des éléments évoqués par la majeure partie des RD-Congolais qui lui sont favorables. Cette désignation qui a fait suite aux travaux du séminaire technique sur l’harmonisation des législations des régimes de protection sociale en Afrique centrale tenu à Kinshasa du 9 au 11 septembre 2019, lesquels ont permis aux participants de se rendre compte des performances remarquables que continuent à réaliser la CNSS-RD-Congo, sous le leadership de sa Directrice générale fait dire à la population qu’elle est une gestionnaire exemplaire, qui a su se démarquer du lot et navigue à contre-courant du vent de l’environnement difficile dans lequel ils exercent. Les prouesses réalisées par la CNSS au lendemain de l’application de la nouvelle loi sur le régime général de sécurité sociale, et qui ont permis de maintenir le cap de la croissance dans sa gestion pour la maintenir au rang de meilleures Caisses que connaît le continent africain sont d’autres arguments évoqués par les admirateurs d’Agnès Mwad. A la longue liste de réalisations de cette entreprise dont les performances ne sont plus à démontrer, la population RD-congolaise apprécie aussi la rénovation de l’Immeuble administratif de la CNSS à Kinshasa, l’amélioration des conditions sociales de pensionnés et de travailleurs de l’ex-INSS, etc.
Patrice Kitebi, DG du FPI
Le Directeur général du Fonds de promotion de l’industrie -FPI- est très apprécié par 68% de RD-Congolais. Ce taux élevé de satisfécit s’explique entre autres par la baisse du taux d’intérêt pour tout projet d’investissement pour les RD-Congolais par cet établissement public. Cette mesure qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et les inégalités prônée par le Président de la République a fait passer de 18, voire 20 à 6%, soit une variation significative de près de 30% à la baisse le taux d’intérêt est considérée comme la réponse adéquate du gouvernement de la République à travers le FPI, à l’épineuse question de financement des projets surtout ceux initiés par les jeunes. Ainsi, les 71% des RD-Congolais qui se disent satisfaits par cette mesure affirment que Patrice Kitebi est un bon gestionnaire. Ils espèrent que la baisse du taux d’intérêt va pousser les jeunes RD-congolais à présenter de projets économiques et qu’ils bénéficieront réellement de crédit de la part du Fonds de promotion de l’industrie au taux d’intérêt de 4% avec pour objectif d’encourager la participation de tous à l’économie nationale. Par ailleurs, étant donné que le financement concerne tous les secteurs parce que le FPI est transversal, ils ont aussi l’espoir de voir des projets bancables dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, du développement rural, des infrastructures et même de l’éducation être financés. Bien plus, ils apprécient globalement le management de Patrice Kitebi notamment la rigueur avec laquelle il a traité les dossiers des promoteurs insolvables en saisissant les instances judiciaires pour faire rentrer le FPI dans ses droits.
Maurice Tshikuya Kayembe, ADG de l’INPP
L’Administrateur directeur général de l’Institut national de préparation professionnelle -INPP- est arrivé à la troisième de ce baromètre avec 63% d’opinions favorables. Les RD-Congolais qui lui sont favorables ont évoqué principalement la formation dispensée gratuitement par son établissement à 200 enfants sélectionnés dans les différents camps militaires de Kinshasa. Ces derniers ont maintenant la chance d’exercer les métiers des maçons, carreleurs, menuisiers et autres. Pour la population RD-congolaise, cette initiative constitue, d’une part, une grande pierre apportée par Maurice Tshikuya à la lutte contre la pauvreté et le chômage, cheval de bataille du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo et de l’autre, une contribution dans la lutte pour l’éducation des enfants et la réduction de la délinquance juvénile. Les répondants notent aussi le partenariat stratégique conclu entre l’INPP et la Société civile promouvoir le développement d’autres formes d’énergies renouvelables et l’initiative communautaires de production d’électricité; à mobiliser la population RD-congolaise pour exiger la prise en compte de ces revendications dans le projet Inga 3 et à influencer les politiques pour la mise en place d’une planification, d’une politique nationale énergétique et l’amélioration de la gouvernance dans le secteur de l’énergie en RD-Congo. C’est dans le cadre du Forum national de la Société civile sur l’énergie -FNSCE. Ces assises au tour du thème: «Quel modèle énergétique pour le développement communautaire en RDC?» ont été un espace des réflexions constructives débouchant à des propositions des solutions durables à l’accès pour tous à l’énergie en RD-Congo.
Désiré Balazire, DG de Congo Airways
Le Directeur général de Congo Airways a signé lui aussi son entrée dans ce baromètre avec 58% d’opinions favorables. A son actif, les répondants ont énuméré de manière non exhaustive la qualité des services de la compagnie de l’aviation RD-congolaise Congo Airways tant à l’échelle nationale qu’internationale, laquelle lui a permis de renouveler récemment son contrat avec E-IOSA. En effet, ce renouvèlement de contrat a été influencé par l’audit effectué du 10 au 14 juin dernier à Congo Airways, lequel a démontré que cette compagnie nationale a mis en œuvre un système efficace de gestion de la sécurité et de la qualité dans son ensemble. Cet audit s’est penché sur la vérification de la conformité de plus de 980 standards et pratiques recommandés -ISARPS- par le programme IOSA. Il a concerné huit domaines suivants: l’organisation et la gestion; opérations aériennes et de cabine; contrôle opérationnel et régulation des vols ; opérations de manutention au sol; opérations cargo; gestion de la sécurité et ingénierie ainsi que la maintenance aéronautique. Les résultats positifs de cet audit ont suscité l’admiration du DG de l’Autorité de l’aviation civile et ont ouvert les perspectives pour le démarrage dans les prochains jours, de vols internationaux suite à l’acquisition des nouveaux aéronefs. Aussi, les répondants qui lui sont favorables considèrent que c’est grâce au management axé sur les résultats instauré par le DG Désiré Balazire à Congo Airways que la RD-Congo a vu son nom sortir de la liste noire de l’Organisation internationale de l’aviation civile -OACI.
Andrew John Bongi Blackson, DG ai TRANSCO
A peine arrivé à la tête de TRANSCO, Andrew John Bongi Blackson se voit placé à la cinquième place avec 57% d’opinions favorables, le Directeur général ai de la société des Transports au Congo -TRANSCO- suscite l’admiration de l’opinion. Celle-ci est plus que convaincue que son intérim aura permis de sauver TRANSCO d’une faillite programmée. Ce, parce qu’il a réussi à mobiliser les 3 000 agents et cadres de cette société, à obtenir du gouvernement la garantie de la dotation de 750 nouveaux bus dont le premier lot est constitué de 520 bus. Quatre cent quarante de ces bus serons commis au transport en commun tandis que 80 seront alignés dans le transport interurbain. La population RD-congolaise apprécie particulièrement l’arrivée d’un échantillon de 8 bus de marque Zhong Tong sur le lot de 50 bus qui devront desservir les lignes interurbaines Kinshasa-Kikwit et d’autres provinces.
Lucien Bonyeme Ekofo, DG de la SONAS S.A
Le Directeur général de la Société nationale d’assurances -SONAS SA- signe son entrée dans le Top 10 des meilleurs mandataires publics de la RD-Congo avec 54% d’opinions favorables. Pour sa première, il doit dire merci aux membres de la Direction d’audit internet qu’il a mise en place car, c’est le démantèlement par ce service, d’un vaste réseau qui détournait les frais de la Taxe sur la valeur ajoutée -TVA- et l’Impôt professionnel sur le revenu -IPR-, qui a attiré l’attention de la population sur son travail. A ce propos, les répondants ont relevé le fait qu’à peine 7 mois depuis sa nomination au poste de Directeur général, il a réussi ce gros coup en mettant en nu ce réseau constitué des agents et cadres de la SONAS et des agents d’une banque de la place qui se partageaient depuis des années les frais de la TVA du personnel de la SONAS logés dans ladite banque. Les répondants apprécient aussi le paiement régulier des salaires qui se fait maintenant le 25 de chaque mois sans conditions.
Ngoy Yav Nzam, DG ai DGI
Le Directeur général ai de la DGI arrive à la septième place de ce baromètre avec 53% d’opinions favorables. La raison? Les RD-Congolais notent que selon données tirées des statistiques de la Banque centrale du Congo, au 25 octobre 2019, sa régie financière a été la principale pourvoyeuse des recettes au cours de dix premiers mois de l’année 2019. Ces recettes ont été estimées à la date sus-évoquée à 5 786 874,67 millions CDF -3,467 milliards USD- dont 3 039 077,23 CDF mobilisées par la seule DGI. Il est suivi de ses collègues de la Direction générale des douanes et accises -DGDA- classé huitième avec 53% d’opinions favorables et de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations -DGRAD-, neuvième avec 51% d’opinions favorables. Les deux régies financières font partie avec la DGI, des principales pourvoyeuses des recettes. Elles ont respectivement mobilisées au 25 octobre dernier, 1 636 697,84 millions CDF, soit un taux de collecte de 61,9%, à la même échéance et 087539,43 millions CDF -651,61 millions USD- dont 132 907,12 millions CDF venant des pétroliers producteurs.
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