Dans le souci d’outiller ses membres sur la question des violences basées sur le genre -VBG-, le coordonnateur de l’ONG «Mosalisi», Benoit Mala, a édifié, mercredi 17 février 2022, les femmes membres de sa structure, dans la commune de Ngaba, sur les conséquences des violences basées sur le genre, au cours d’une réunion hebdomadaire tenue à leur intention.
A cette occasion, Benoit Mala a classé les infections sexuellement transmissibles -IST- voire le VIH/SIDA qui demeure jusqu’à présent mortel ainsi que des troubles mentaux liés à la déconsidération ou au mépris dans la société parmi les méfaits des VBG. Il a en outre fait savoir que sa structure s’est beaucoup impliquée dans la lutte contre les violences en général, et celles commises sur la femme et la fille en particulier, avant de mettre l’accent sur les violences sexuelles dues aux rapports forcés sans le consentement de la femme.
«Ce comportement brutal posé à l’égard de la femme et de la petite fille est une atteinte à leur dignité et à leur honneur», a-t-il déploré, faisant également allusion aux menaces verbales de plus en plus courantes dans notre société.
Il a également précisé qu’il y a plusieurs formes des VBG entre autres, les services corporels manifestes; la bastonnade, l’agression sexuelle, le mauvais traitement psychologique -privation de la liberté, mariage forcé, harcèlement sexuel. Il a également évoqué la privation des ressources nécessaires au bien-être ainsi le trafic humain et l’excision féminine. Il convient de signaler qu’au terme de cette rencontre les participantes ont été informées sur les différentes méthodes de la prévention des VBG.
Mymye MANDA