Société

L’OIF invite les Etats et gouvernements membres à placer davantage la jeunesse au cœur de leurs actions

Centrée sur la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, la Journée internationale de la jeunesse a été célébrée, comme chaque année, le 12 août. Elle a mis l’accent, cette année, sur le rôle de premier plan des jeunes pour assurer l’élimination de la pauvreté et la réalisation du développement durable par le biais de la consommation et de production durables. A l’OIF, on a laissé entendre qu’une forte implication des jeunes pourrait résoudre plusieurs maux qui minent la planète, mais aussi la participation de cette tranche de la population va notamment accélérer le vrai développement des pays.
A l’occasion de cette Journée internationale de la jeunesse, Michaëlle Jean, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie -OIF-, a indiqué que la thématique choisie cette année, en phase avec les objectifs de l’agenda 2030 des Nations unies, met en lumière les idées et les alternatives nouvelles proposées par les jeunes face aux défis du développement durable. Une question qui demeure préoccupante. Et nécessite d’être prise en considération par les dirigeants. Raison pour laquelle, elle a lancé un appel aux Etats et gouvernements membres de l’OIF à s’engager résolument pour offrir aux jeunes les conditions de leur épanouissement, engagement, accomplissement. Aussi, à s’engager et tout mettre en œuvre pour soutenir les initiatives lancées par cette jeunesse si créative et désireuse de contribuer au développement humain et économique responsable et solidaire en vue de réduire les inégalités, les injustices et la pauvreté au sein de l’espace francophone. «Le développement durable est un engagement fondamental pour l’Organisation internationale de la Francophonie, depuis le Sommet de la terre en 1992, le Sommet mondial du développement durable de Johannesburg en 2002 et Rio+20 en 2012», a fait savoir Michaëlle Jean. Et de poursuivre: «les pays francophones contribuent ainsi à construire les bases d’une croissance économique durable et porteuse d’inclusion sociale. C’est dans ce cadre que s’insèrent les actions que mène l’OIF avec et pour les jeunes, notamment la vaste consultation qui a mobilisé environ 10.000 jeunes autour du thème ‘’J’ai à cœur ma planète’’ en 2015 ainsi que le Forum international jeunesse et emplois verts -FIJEV- dont la troisième édition s’est tenue récemment à Moncton -Nouveau-Brunswick, Canada».
C’est dans cette perspective que se situent les nombreuses actions que mène l’Institut de la Francophonie pour le développement durable -IFDD- ainsi que le programme d’entreprenariat et de promotion d’emplois des jeunes que l’OIF met actuellement en œuvre dans plusieurs pays. Ce sont des réponses concrètes, a estimé la Secrétaire générale de la Francophonie, qui matérialisent l’engagement de la Francophonie pour la mise en œuvre des objectifs de Développement durable adoptés par les Nations unies.
D’où, les Etats et gouvernements membres de l’OIF sont invités à placer davantage la jeunesse au cœur de leurs actions, comme la Stratégie jeunesse de la Francophonie, adoptée lors du Sommet de Dakar en 2014, les y invite. Il s’agit là de travailler avec et pour les jeunes, en faveur de la paix, diversité, liberté et solidarité. Concrètement, de l’avis de certains observateurs, cet engagement n’est pas encore matérialisé dans plusieurs pays signataires de la stratégie en question. Très souvent les revendications de la jeunesse souffrent d’une prise en compte effective. Pourtant, la jeunesse constitue la majorité de la population de beaucoup de pays. Elle mérite donc une attention aussi particulière de la part des dirigeants. «Les jeunes ont assurément des pistes de solutions à plusieurs problèmes, le plus important est de les entendre et de les accompagner», a recommandé Michaëlle Jean.
PN

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