Le cycle infernal de massacre n’en finit pas dans le territoire de Beni. On apprend que dans la nuit de mercredi à jeudi 22 septembre 2016, sept civils ont été tués et incendiées Kisanga, une cellule de la commune de Rwenzori, située à plus ou moins 5 km du centre de la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Ce bilan provisoire émane des sources sécuritaires et de la société civile locale, citées par la radio onusienne en RD-Congo, qui indiquent aussi que ces tueries ont été commises à la suite d’une nouvelle incursion des présumés rebelles ougandais ADF dans ce territoire.
Ce énième massacre a provoqué la panique parmi les habitants de Kasinga qui ont dégarni cette cellule depuis hier jeudi matin pour se diriger vers certains quartiers plus sécurisés du centre-ville de Beni. Quelques-uns parmi eux ont épinglé la faiblesse des effectifs des unités de l’armée nationale déployées pour assurer leur sécurité.
Un témoin cité par Radio Okapi précise que les assaillants sont venus à partir de 19 heures pour exécuter leur sale besogne. 7 personnes ont trouvé la mort du côté de la population civile et plus de 5 maisons incendiées. Certes, les militaires étaient-là, mais leurs effectifs sont inférieurs dans la zone, a-t-il poursuivi.
Pour contrer cette menace, les forces loyalistes annoncent l’installation à Kasinga depuis l’avant-midi de ce jeudi de l’Etat-major du premier bataillon du 3.303ème régiment des Forces armées de la République démocratique du Congo -FARDC.
Ces cinq dernières années, le territoire de Beni ainsi que la ville portant le même nom subissent des massacres attribuées aux présumés rebelles ougandais d’ADF qui tuent, violent et pillent les biens de la population provoquant par la même occasion le déplacement de plusieurs habitants.
Octave MUKENDI
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