Le verdict est tombé depuis le 27 juin dernier. Au Tribunal de grande instance de Mbandaka, en province de l’Equateur, la sentence a été prononcée contre Mawonda Akonzi François inculpé pour possession illégale d’un bonobo -Pan paniscus-, une espèce totalement protégée en RD-Congo. Ce trafiquant des bonobos a été condamné à trois ans de prison ferme et devra débourser USD 5.000 comme amende conformément aux dispositions de l’article 78 de la loi n°14/003 du 11 février 2014 sur la conservation de la nature en RD-Congo. «Ce jugement est une preuve éloquente de l’implication et de la détermination des autorités RD-congolaises dans l’application de la loi à venir à bout des réseaux de criminels fauniques», s’est réjoui Alfred Yoko, chef de programme faune sauvage du WWF-RDC.
Le 27 avril dernier, Mawonda Akonzi François a été arrêté à Mbandaka en possession illégale d’un bonobo -Pan paniscus- qu’il envisageait de ramener à Kinshasa par voie fluviale. Le prévenu a été ensuite déféré au tribunal de grande instance et le bonobo saisi confié à la Direction provinciale de l’Institut congolais pour la conservation de la nature -ICCN- à Mbandaka.
Son arrestation est le fruit de la collaboration entre les partenaires locaux appuyés par le WWF et les autorités politico-administratives pour la lutte contre la criminalité faunique. Ce programme de lutte contre le trafic faunique est soutenu financièrement par l’Agence américaine pour le développement international -USAID.
Laurent OMBA

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