Société

RDC: Le Club Bunker à la rescousse des orphelins du CRANA

A la faveur de la journée de la solidarité et soutien aux orphelins, le Rassemblement des démocrates tshisekedistes -RDT- et le Club Bunker ASBL ont effectué une descente samedi 22 février à Masina SIFORCO pour partager un repas avec les orphelins du Centre de réinsertion de l’Assemblée de la nouvelle alliance -CRANA- et apporter à ces dernier un soutien moral, matériel et financier. La délégation de la Dynamique Je suis Denise Nyakeru Tshisekedi -DJSDT- était également de la partie. A cette occasion, le promoteur dudit centre, le prophète Onokoko Shombo, a remercié tous ceux qui ont fait ce déplacement pour voler au secours de ces enfants vulnérables qu’il encadre avec des moyens limités. Il a d’emblée présenté le CRANA, créé depuis 1997, avec pour mission sociale, entre autres encadrer les orphelins et autres enfants sans appui familial afin qu’ils soient utiles à la société. «Le CRANA encadre aujourd’hui 600 enfants. Sur place nous avons hébergé 130 enfants et 470 autres sont en dehors d’ici faute de logement. Depuis notre existence, nous avons déjà réinséré 5000 enfants à travers le pays», a-t-il dit. Puis: «Nous avons des difficultés énormes pour faire face aux charges de ces enfants car, depuis 2002, l’aide a cessé de nous parvenir». Le prophète Onokoko a laissé entendre que son centre dispose aujourd’hui de 47 diplômés d’Etat et 7 licenciés qui sont encore au chômage et cherchent de l’emploi. Pas facile de prendre en charge des enfants dont l’âge varie entre 0 et 30 sans un soutien efficace. Selon Onokoko, le CRANA est buté aux difficultés de manque d’eau potable et d’électricité. Il recourt à un groupe électrogène. Ce qui constitue un poids de plus dans les dépenses quotidiennes. Tout en remerciant le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a décrété la gratuité de l’enseignement de base, le prophète Onokoko note tout de même qu’à SIFORCO, il n’a pas d’école gratuite où les enfants du CRANA et du quartier peuvent aussi bénéficier de cette gratuité. Raison pour laquelle il a sollicité qu’une école soit érigée au sein du CRANA car il y a de l’espace afin que les enfants puissent accéder à l’éducation gratuitement. Autre demande concerne la construction de logement pour ces orphelins qui dorment dans des conditions très difficiles. Entretemps, le CRANA occupe ses enfants à des activités de couture, de fabrication de rallonges électriques, décoration, maquettes de maison, brasiers, etc. Une visite guidée a aidé les hôtes à s’imprégner de la situation dans laquelle ce centre fonctionne. Pour sa part, Guillaume Ekandje, président du Club Bunker ASBL et initiateur de cette visite au CRANA, sa présence sur le lieu est un motif valable pour secourir ces orphelins et communier avec eux pour leur donner du sourire et leur promettre un avenir radieux. «Club Bunker a aussi une mission sociale auprès des orphelins. C’est la raison pour laquelle nous sommes au CRANA pour répondre à cette mission», a-t-il souligné, précisant que Club Bunker est affilié au RDT. Présent également sur le lieu, le représentant du Conseiller principal du Chef de l’Etat en matière de santé et du bien-être a fait savoir qu’au sommet de l’Etat, tout est en train d’être fait afin que ces enfants soient pris en charge et qu’ils aient un avenir meilleur. Même son de cloche du côté du représentant du ministre délégué aux Affaires sociales. Enfin, le coordonnateur du RDT, Laurent Ngolo, représentant du ministre délégué à la Défense nationale, Mutombo Kambinga, a laissé entendre que son parti est géré suivant la vision et l’idéologie du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, idéologie axée sur «le Peuple d’abord» et sur la lutte contre les violations de droits humains et l’avènement de la démocratie. «Nous sommes venus au CRANA pour vous assister. Soyez rassurés. Il y a gratuité de l’enseignement. Ces enfants doivent étudier. Vous avez notre soutien», a-t-il lancé. Les enfants concernés ont lancé l’appel aux autorités afin qu’une école leur soit construite et que le site soit alimenté en énergie et en eau potable. «Nous avons besoin d’eau potable et de l’énergie électrique. Il n’y a pas de robinet dans ce centre. Nous allons puiser de l’eau ailleurs. Nous demandons aux autorités de nous aider quant à ce», a formulé Dembo Onokoko, diplômée d’Etat, une vingtaine révolue, vivant au CRANA depuis qu’elle avait 10 ans. Pour égayer ces enfants, le programme avait prévu le partage de la nourriture, la visite guidée, les poèmes, la pièce de théâtre ayant dénoncé les conditions difficiles de ces enfants ainsi que leur message sollicitant l’aide auprès de toute personne de la bonne volonté. Une cotisation spéciale a été réalisée sur place en leur faveur. Le CRANA a grandement besoin d’un  secours immédiat pour sauver la vie de ces enfants. L’avenir du pays passe par la valorisation de ces derniers afin qu’ils soient utiles à la société.

Octave MUKENDI

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