Pendant trois jours, soit du 5 au 7 novembre 2013, les délégués des provinces, des institutions nationales, des partenaires au développement et de la cellule technique d’appui à la décentralisation ont discuté et validé de manière consensuelle, la feuille de route de la décentralisation sectorielle 2013-2014. Cette rencontre a permis aux participants à rendre effectif le transfert des compétences et des ressources humaines, financières et patrimoniales aux provinces et aux entités territoriales décentralisées. Les travaux de l’atelier se sont déroulés dans les cinq commissions notamment la santé; l’enseignement primaire, secondaire et professionnel; l’agriculture, le développement rural et questions transversales.
Le vice-ministre de l’Intérieur Egide Ngokoso a, dans son mot de circonstance, insisté sur les objectifs assignés à cet atelier. Des objectifs atteints. La feuille de route de la mise en œuvre de la décentralisation sectorielle, à court et à moyen terme dans les secteurs de la santé, de l’EPSP, de l’agriculture et du développement rural, a été validée par un consensus général. Son schéma d’opérationnalisation et son chronogramme l’a été aussi. Le vice-ministre a, par la même occasion, remercié les participants qui se sont engagés à œuvrer pour la réussite afin d’accélérer le développement durable de la RD-Congo. De même, a-t-il poursuivi, le gouvernement de la RD-Congo a, à travers les différents ministères, saisi cette opportunité pour réaffirmer sa détermination de poursuivre inlassablement la mise en œuvre du processus irréversible de décentralisation en RD-Congo. A cet effet, le vice-ministre du MISDAC a adressé ses félicitations et remerciements aux participants pour leurs contributions au succès du présent atelier. Avant cela, il y a eu lecture des propositions et recommandations de cinq thématiques.
La commission santé a émis le vœu de voir le gouvernement central respecter le chronogramme tel que retenu dans la présente feuille de route. Et que le ministère de la Santé finalise la réforme du niveau intermédiaire entamée dans le secteur de la santé avant que la décentralisation ne soit effective. En ce qui concerne la thématique EPSP, la commission a formulé les avis de ramener l’action relative à la conception de système d’information et de gestion de l’éducation en 2014. Aussi, ramener le processus de mise en œuvre de la décentralisation à 2 ans au lieu de 5 ans. A l’agriculture, la commission veut que le gouvernement central met en disposition de tous les acteurs du monde rural et agricole, les moyens nécessaires pour leur permettre de vulgariser la loi portant principes fondamentaux relative à l’agriculture. Et aux provinces, de procéder à l’identification des ressources patrimoniales de l’agriculture dans la perspective du transfert de celles-ci aux provinces et ETD.
S’agissant de la commission développement rural, les participants ont exprimé le vœu de voir l’élaboration des textes juridiques de création des organismes publics autonomes relatifs aux services transversaux du secteur de l’eau et de l’électricité en milieu rural. Pour la thématique questions transversales, la commission a préconisé que chaque acteur identifié prenne en main ses responsabilités pour l’application effective et dans le délai des assignations lui incombant. L’atelier a validé la feuille de route de mise en œuvre de la stratégie nationale de transfert des compétences et des ressources aux provinces et aux ETD.
Pour le rapporteur, Shabani Tabu, les travaux se sont déroulés dans la sérénité, la convivialité et dans le respect mutuel. Ils ont traduit et reflété la détermination des participants à conduire avec responsabilité le processus de décentralisation. Pour les participants, les regards sont tournés vers l’avenir pour consolider des acquis en vue de la mise en œuvre effective et durable de modalités du transfert effectif des compétences et des ressources aux provinces et aux ETD.
Bijou KULOSO
Le vice-ministre de l’Intérieur Egide Ngokoso a, dans son mot de circonstance, insisté sur les objectifs assignés à cet atelier. Des objectifs atteints. La feuille de route de la mise en œuvre de la décentralisation sectorielle, à court et à moyen terme dans les secteurs de la santé, de l’EPSP, de l’agriculture et du développement rural, a été validée par un consensus général. Son schéma d’opérationnalisation et son chronogramme l’a été aussi. Le vice-ministre a, par la même occasion, remercié les participants qui se sont engagés à œuvrer pour la réussite afin d’accélérer le développement durable de la RD-Congo. De même, a-t-il poursuivi, le gouvernement de la RD-Congo a, à travers les différents ministères, saisi cette opportunité pour réaffirmer sa détermination de poursuivre inlassablement la mise en œuvre du processus irréversible de décentralisation en RD-Congo. A cet effet, le vice-ministre du MISDAC a adressé ses félicitations et remerciements aux participants pour leurs contributions au succès du présent atelier. Avant cela, il y a eu lecture des propositions et recommandations de cinq thématiques.
La commission santé a émis le vœu de voir le gouvernement central respecter le chronogramme tel que retenu dans la présente feuille de route. Et que le ministère de la Santé finalise la réforme du niveau intermédiaire entamée dans le secteur de la santé avant que la décentralisation ne soit effective. En ce qui concerne la thématique EPSP, la commission a formulé les avis de ramener l’action relative à la conception de système d’information et de gestion de l’éducation en 2014. Aussi, ramener le processus de mise en œuvre de la décentralisation à 2 ans au lieu de 5 ans. A l’agriculture, la commission veut que le gouvernement central met en disposition de tous les acteurs du monde rural et agricole, les moyens nécessaires pour leur permettre de vulgariser la loi portant principes fondamentaux relative à l’agriculture. Et aux provinces, de procéder à l’identification des ressources patrimoniales de l’agriculture dans la perspective du transfert de celles-ci aux provinces et ETD.
S’agissant de la commission développement rural, les participants ont exprimé le vœu de voir l’élaboration des textes juridiques de création des organismes publics autonomes relatifs aux services transversaux du secteur de l’eau et de l’électricité en milieu rural. Pour la thématique questions transversales, la commission a préconisé que chaque acteur identifié prenne en main ses responsabilités pour l’application effective et dans le délai des assignations lui incombant. L’atelier a validé la feuille de route de mise en œuvre de la stratégie nationale de transfert des compétences et des ressources aux provinces et aux ETD.
Pour le rapporteur, Shabani Tabu, les travaux se sont déroulés dans la sérénité, la convivialité et dans le respect mutuel. Ils ont traduit et reflété la détermination des participants à conduire avec responsabilité le processus de décentralisation. Pour les participants, les regards sont tournés vers l’avenir pour consolider des acquis en vue de la mise en œuvre effective et durable de modalités du transfert effectif des compétences et des ressources aux provinces et aux ETD.
Bijou KULOSO