Société

Kwango: Des érosions menacent l’Hôpital général de Kenge

Le maire de la ville de Kenge, Noël Kuketuka, ne cesse d’alerter le gouvernement central sur la situation de l’Hôpital général de référence de Kenge. Selon l’autorité urbaine, au moins cinq têtes d’érosions menacent d’emporter les bâtiments abritant l’Hôpital général de référence de Kenge et l’ensemble de tous ses services administratifs et sanitaires. «Jusqu’à ce jour, ces ravins ont déjà réussi à emporter les installations hygiéniques de l’unique hôpital public du chef-lieu de la province du Kwango et continuent d’exposer les patients, matériels et les infrastructures de cet établissement sanitaire», a informé Noël Kuketuka.

Et de renchérir: «aujourd’hui où nous parlons, les bâtiments abritant notamment la gynécologie, la pédiatrie et le siège administratif de l’hôpital risquent de s’effondrer en cas d’une nouvelle pluie sur la ville de Kenge».

En fait, le maire de la ville ne croise pas les bras parce qu’il continue d’alerter en appelant à une intervention urgente pour stopper l’avancée fulgurante de ces érosions. «L’ancien bâtiment où logent les malades est menacé. Les toilettes sont déjà entamées. C’est l’unique institution de santé qui a des médecins. Nous risquons de manquer quelque chose de grand pour soigner les gens. Les bâtiments de la médecine interne, de la gynécologie, la pédiatrie et le bâtiment administratif sont menacés. Si cet hôpital tombe, nous ne resterons qu’avec trois centres de santé, mais de quelle capacité?», s’interroge le maire de la ville de Kenge.

A en croire l’autorité urbaine, jusqu’en 2023, la ville de Kenge comptait au moins 75 têtes d’érosions. A la question de savoir si des initiatives de lutte contre ces érosions avaient déjà été prises pour sauver cette institution hospitalière, le maire de la ville de Kenge a précisé: «un devis dressé, il y a des années, dans le cadre de l’exécution du plan de lutte contre les érosions, a été soumis au gouvernement central. Mais ce document est resté sans succès. Estimé à 12 millions de dollars américains, ce montant avait été réduit à 3 millions de dollars sur demande du pouvoir central, plan qui n’a malheureusement pas été financé jusqu’à ce jour». Il est plus qu’urgent que le pouvoir central intervienne même dans le cadre du programme de développement local de 145 pour sauver l’Hôpital général de référence de Kenge de ces érosions.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page