Le sujet sur la taxe de Registre des appareils mobiles -RAM- dans la capitale de la RD-congolaise a été largement commenté par plusieurs médias et ce, en rapport avec la question orale avec débat adressée au ministre de des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication -PT-NTIC, Augustin Kibassa, à l’assemblée nationale.
La rédaction d’AfricaNews a recueilli les réactions de quelques étudiants de la capitale qui disent attendre rapidement des bonnes nouvelles grâce au débat qui s’est déroulé à l’Assemblée Nationale. «A présent nous espérons, grâce au plaidoyer des députés nationaux et du Front commun pour le Congo -FCC-, qu’une solution sera trouvée car nous avions lancé un cri d’alarme, il de cela plus de 5 mois, au ministre des PT-NTIC pour solliciter la suppression de la taxe RAM car nous sommes victimes. Nous sommes et privés de communiquer avec nos familles, nos directeurs des travaux scientifiques et amis mais nous n’avions eu aucune réaction en rapport avec notre demande», a confié une étudiante de 3ème année de graduat en Sciences de I’information et de la communication à l’Université de Kinshasa -UNIKIN.
Le dossier RAM est considéré, entre autres, comme étant une sorte d’escroquerie dans les milieux estudiantins.
«RAM est un système d’escroquerie classique. Nous payons la taxe sans être avertis au préalable. Nous avons tous simplement constaté que les unités que nous chargions dans les téléphones mobiles étaient récupérées sans aucune explication. C’est en se plaignant auprès des fournisseurs de la téléphonie mobile que nous avons appris que les 117 unités qu’’on prélevait sur chaque recharge jusqu’à obtenir USD 8,7 par an durant 6 mois, constituait une taxe RAM. C’est inacceptable», a également réagi un étudiant de G1 en Informatique de gestion à l’Institut supérieur de commerce -ISC/Gombe.
Les points de vue de ces étudiants sont également soutenus par leurs collègues interrogés qui estiment que dans la ville de Kinshasa, la taxe RAM est devenue un problème social. Les étudiants se plaignent profondément de prix à payer à chaque recharge.
Dorcas MWAVITA