Les éléments de la police routière vont désormais commencer de travailler en deux rotations en vue de lutter contre les embouteillages.
C’est l’une des mesures prise, au cours d’une rencontre tenue mercredi 23 février entre le commissaire provincial de la police, les commandants des commissariats urbains de la Police nationale congolaise (PNC) et ceux de la Police de circulation routière (PCR).
Selon ses mesures, une rotation commence à 6 heures quitte à 15 heures pour laisser place à la relève.
Outre les embouteillages, la résurgence du phénomène “Kuluna” et l’insalubrité ont été aussi au cœur de la causerie morale.
“Pour ce qui est des embouteillages, nous savons que le parc automobile a évolué à Kinshasa, et que nous avons un problème des routes. Mais, la police a aussi sa part de responsabilité. Les policiers de roulage arrivent en retard et quittent tôt, abandonnant les usagers de la route. Et puis quand ils sont là, c’est pour tracasser alors que notre mission principale est d’abord de réguler la circulation”, a rapporté le commissaire principal.
Il a annoncé la tenue d’une prochaine réunion avec les associations des chauffeurs pour mettre de l’ordre quant au fait que les policiers arrachent les plaques d’immatriculation.
Face au phénomène gangstérisme urbain qui ressurgit, Sylvano Kasongo a révélé la police va travailler avec les chefs de quartiers, d’avenues et les notables qui les connaissent pour organiser des bouclages ciblés, les arrêter et demander des audiences foraines.
« Nous devons faire que tous les marchés pirates quittent les grandes artères, » a-t-il indiqué à propos de la salubrité.
Rappelons que poue le Général Kasongo, l’évacuation des marchés pirates previent les drames comme ceux de Matadi-Kibala et derrière l’hôtel Béatrice à Gombe.
C. K. K.
