L’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication -IFASIC- a organisé, le lundi 06 novembre 2023, un atelier de réflexion à l’intention des étudiantes RD-congolaises, axé sur l’importance de la science, la technologie et l’innovation. A cette occasion, Detyna Salumu, vice-présidente de la coordination estudiantine de l’IFASIC, a souligné que l’objectif de cet atelier est de réveiller la femme pour une prise de conscience accrue et l’amener à comprendre son importance dans les domaines de la science, la technologie et l’innovation. Elle a également affirmé que la femme doit être motivée pour poursuivre sa carrière scientifique afin d’impacter la communauté.
Pour sa part, le député national Albert Kayumba invité les étudiantes de la RD-Congo, en général, et celles de l’IFASIC, en particulier, à se prendre en charge afin d’opérer un bon choix dans la vie professionnelle car, pour lui, «vivre mieux est un choix». «Il y a également des opportunités d’emplois dans le monde scientifique que peu de femmes hésitent d’en faire carrière. Vous devez vous valoriser dans la science comme celles-là qui sont dans la politique. Vous êtes appelées aussi à entreprendre afin d’innover pour se valoriser dans le domaine scientifique», a-t-il conscientisé.
De son côté, Zacharie Mikobi, ambassadeur de la jeunesse pour la paix aux systèmes des Nations unies, qui a exposé sur l’implication de la femme dans le domaine de la technologie et de la science, a conscientisé les femmes de se focaliser plus sur leur devenir. Il a aussi signalé que son organisation reste disposée à favoriser et accompagner les jeunes RD-congolais dans l’insertion professionnelle.
Par ailleurs, le Pr. Arthur Yenga, secrétaire général académique de l’IFASIC, a invité les étudiantes à bien assimiler et s’approprier les compétences scientifiques lors de leur passage à l’université, car elles doivent le démonter dans la vie professionnelle, tout en signalant que la démographie de son institut est dominée par les filles qui occupent 3/5% des gens qui le fréquentent. Sous représentées, les femmes sont peu nombreuses dans les métiers liés aux nouvelles technologies ou dans les carrières de chercheurs. Selon les statistiques, sur les dix dernières années, la part des femmes dans les filières d’ingénieurs et technologiques a connu une augmentation de 2,3 points, mais le pourcentage dans ces domaines dépasse difficilement les 30%. Dans le monde de l’entreprise, les femmes chercheuses représentent seulement 20% des effectifs en RD-Congo.
Mymye MANDA