Avec 63000 soufrages pour 4500 sièges, CSC reste un grand acteur de la lutte sociale, promouvant l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et de son développement. Au regard de ses fonction, Guy Kolela a demandé aux travailleurs de se présenter nombreux à la fête du 1er mai prochain
La Confédération syndicale du Congo -CSC-, groupe syndical le plus important de la RD-Congo, se défie. Au cours de l’assemblée générale de mise au point, organisée vendredi 21 avril 2017 à la paroisse Notre dame de Fatima, dans la commune de la Gombe, Guy Kolela Tshibangu, président de la CSC et de l’intersyndical, a évalué sa structure en vue de rationnaliser la gestion du groupe et mobiliser les travailleurs pour la fête du 1er mai.
Guy Kolela Tshibangu, président de la CSC, tient à ce que la CSC reste le premier syndicat de la RD-Congo. Avec 63000 soufrages pour 4500 sièges, CSC reste un grand acteur de la lutte sociale, promouvant l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et de son développement. Au regard de ses fonction, Guy Kolela a demandé aux travailleurs de se présenter nombreux à la fête du 1er mai prochain. «Au cas où, le gouvernement ne respecterait pas l’autorité de Guy Kolela, les travailleurs faisant partie de la CSC seraient obligés de quitter le podium», a condamné un syndicaliste. Au cours de cette rencontre de clarification, la CSC est catégoriquement contre cette commémoration, simple et vide de sens où des discours se lisent et s’échangent sans actions concrètes. Plutôt, elle a exigé la mise en application de ce cahier des revendications ramassant les problèmes des travailleurs RD-congolais et des populations en général. La CSC a appelé à la conscience pour que la RD-Congo redevienne un Etat normal où les citoyens vivent à l’abri des besoins élémentaires.
Examiner la situation sociale
Guy Kolela a appelé les travailleurs à la cotisation et à l’achat du tenu de la CSC pour permettre à la structure de vivre et être en force. Faisant d’office de porte-parole de l’intersyndicale, il a relevé que son syndicat, durant son mandat, a comme objectif d’élaborer des normes sur le passage de l’économie informelle à l’économie formelle, car ce secteur représente 80% de l’économie nationale où la CSC, mouvement syndical ayant plus de membres, y recrute la plupart de ses membres. Pour réussir ce pari, Guy Kolela a signifié, au cours de cette assemblée générale de mise au point, qu’un agenda des travaux affiche une densité thématique exceptionnelle et redimensionne des perspectives de gestion syndicale, administrative et financière. Aussi, cet agenda s’implique sur les questions d’actualité notamment, le découpage territorial et implications syndicales, la responsabilité des syndicats face aux enjeux politiques de l’heure ainsi que la politique nationale de protection sociale. D’une manière particulière, l’on procédera, à l’occasion du présent séminaire, à la vulgarisation des résultats de l’enquête diligentée par la CSC sur le pouvoir d’achat des travailleurs kinois face à l’inflation socioéconomique. Le point de mire de ces travaux sera l’évaluation des élections syndicales et l’analyse de l’organisation pour déceler les maladies qui minent encore le système et y proposer des thérapeutiques appropriées. Le président de la CSC n’a pas manqué de remercier le gouvernement pour sa collaboration.
BIKUG
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