En partenariat avec l’ONG RD-congolaise Journaliste pour les droits humains -JDH-, le Club national des journalistes pour les droits humains -CNJDH- a organisé, du lundi 31 octobre au mardi 01 novembre 2016, une formation à l’intention des journalistes kinois sur des questions électorales. «Elections: les journalistes face aux dérapages et délit de presse en période électorale» a été le thème de cette formation. Au sujet de la sécurisation des journalistes en période électorale, Jérôme Bonso, président de la LINELIT- et expert en matière de sensibilisation électorale a reconnu que le métier de la presse est régi par loi. Le journaliste est invité à respecter le code de déontologie de son métier en cette période pour sa sécurité.
Aussitôt crée, le Club des journalistes pour les droits humains -CNJDH- s’est activé. Deux jours, soit du lundi 31 octobre au mardi 01 novembre, ont suffit pour cette corporation des journalistes de nourrir les sien de questions ayant trait aux élections. Au cours de ces assises, trois différents intervenants se sont succédés notamment Désiré Molekela, experts en matière électorale qui a exposé sur les retombées du dialogue et les prochaines élections. Jérôme Bonso, président de la Ligue nationale pour les élections libres et transparentes -LINELIT- et expert en matière de sensibilisation électorale, est intervenu sur la sécurisation des journalistes en période électorale et Achille Ekele, journaliste professionnel et chef des travaux à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication -IFASIC-, a exposé sur la responsabilité du journaliste dans le traitement des informations en période électorale.
Selon Jérôme Bonso, le travail de journaliste est sécurisé par la loi. L’expert de la LINELIT a appelé à ce sujet tous les journalistes professionnels au respect de la déontologie de leur travail. «Il y a ici deux types de sécurisation du journalistes en période électorale notamment la sécurisation juridique qui met la sécurité du journaliste sur la loi et une sécurisation corporationnelle qui impose au journaliste le respect de code de déontologie. De son travail, ici, une collaboration entre les autorités politiques et les autorités médiatiques est exigée. Il doit y avoir également une double formation exigée au journaliste, il doit être formé techniquement et professionnellement pour bien faire son travail», a-t-il souligné. Et de renchérir: «l’éthique a deux sens: d’abord en tant qu’adjectif, c’est un comportement qui met en jeu les conduites humaines à respecter et en tant que nom commun, l’éthique est les principes de la conduite humaine à respecter. La déontologie est un code moral propre à une profession. Pendant la période électorale, le journaliste joue un rôle très important et primordiale. Le journaliste est le gardien de la communication et doit vérifier la valeur que revêtent les informations à diffuser en cette période pour sa sécurité».
Pour sa part, Achille Ekele a estimé qu’il est très important pour tout journaliste de s’approprier les textes des lois régissant sa profession et d’accepter de connaitre le processus électoral pour bien maitriser les jargons liés aux élections. Freddy Mata, directeur pays du JDH, a, pour sa part, remercié les participants et encouragé le Club national des journalistes pour les droits humains -CNJDH- à poursuivre sa travail. Le CNJDH est le fruit des recommandations prises par les journalistes RD-congolais réunis en forum national médias et élections en février 2016.
Parousia MAKANZU
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