Les questions liées aux droits de l’homme concernent tous les domaines de la vie. Ainsi, quand le monde entier célèbre, le 5 juin de chaque année, la Journée mondiale de l’environnement, d’autres experts en profitent pour réveiller les esprits sur certaines questions du secteur environnemental, entre autres son importance, la manière d’assurer sa protection.
Cette année, l’Organisation non gouvernementale «Alerte congolaise pour l’environnement et les droits humains» -ACEDH- a accordé son attention essentiellement sur les violations des Droits de l’homme dont celles liées à la mauvaise gouvernance foncière dans la partie orientale de la RD-Congo. A cette occasion, l’ONG a plaidé pour la documentation des crimes environnementaux commis au parc national de Virunga. ACEDH a invité par ailleurs la Commission nationale des droits de l’homme -CNDH- à se focaliser plus sur les crimes environnementaux commis dans ce parc national et ses environs tout en soulignant que l’environnement constitue la première des richesses à protéger avec tout effort possible.
Maitre Olier Ndoolo, secrétaire exécutif de l’ACEDH, a fait savoir que l’une des grandes missions de la CNDH est la documentation, les enquêtes par rapport aux Droits de l’homme. «Nous constatons que la CNDH néglige les aspects environnementaux et semble ne pas être sensible aux crimes liés à l’environnement et à ceux liés à la mauvaise gouvernance. Or ces deux préoccupations sont des faits qui financent les groupes armés. Nous estimons que le parc national de Virunga, figure parmi les biens les plus protégés qui épargnent la province du Nord-Kivu des catastrophes écologiques et mêmes humanitaires, de par sa valeur climatique », a-t-il laissé entendre.
Olier Ndoolo a invité le CNDH à bien documenter les violations des Droits de l’homme liées à la mauvaise gouvernance foncière dans la partie orientale de la RD-Congo.
PM
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