Alors qu’il s’adressait aux responsables de la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections -SYMOCEL- dans son bureau le mercredi 14 septembre 2016, Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, a déploré la faible participation des jeunes filles et des femmes aux activités de la révision du fichier électoral.
Heureux d’échanger avec la CENI, les responsables de la SYMOCEL ont expliqué qu’une mission d’observation est une structure s’intéressant particulièrement aux aspects techniques du processus pour formuler des observations afin d’améliorer le processus.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, Corneille Nangaa, a échangé mercredi 14 septembre avec une forte délégation de la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections -SYMOCEL.
Leurs échanges ont porté essentiellement sur l’évolution de l’opération de révision du fichier électoral dans la province pilote du Nord-Ubangi. «L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs poursuit son cours normal dans la province du Nord-Ubangi et les statistiques sont encourageantes.
Toutefois, la CENI déplore le faible taux de participation des jeunes filles et des femmes. La CENI invite les structures féminines et les Confessions religieuses à s’impliquer davantage dans la sensibilisation de ces catégories d’électeur», a souligné Corneille Nangaa. Ces échanges ont été organisés en prévision de la publication prochaine du rapport préliminaire de la mission de la SYMOCEL.
Dans son mot, Nangaa a remercié ses hôtes pour l’intérêt qu’ils accordent au processus électoral, et particulièrement pour des propositions constructives capables d’aider la CENI à accomplir loyalement sa mission d’organiser en toute indépendance des élections transparentes, crédibles et surtout démocratiques.
S’agissant des craintes soulevées par cette synergie, Nangaa a rassuré ces interlocuteurs sur l’intérêt que son institution accorde à la transparence. «Toutefois, les parties prenantes au processus électoral ont une responsabilité sur cette transparence électorale.
Nous annonçons pour bientôt la publication du calendrier des élections en suivant la séquence telle que débattue actuellement par la classe politique réunie au dialogue politique national inclusif», a-t-il fait savoir.
Pendant les pourparlers, Bishop Djamba, chef de la délégation de la SYMOCEL, a relevé quelques préoccupations notamment l’absence d’un chronogramme séquentiel, l’échauffement des matériels d’enrôlement, le faible niveau de sensibilisation des électeurs et la transparence du processus.
«La SYMOCEL observe le processus électoral et nous sommes venus échanger avec le président de la CENI et son bureau sur le contexte électoral actuel et pour voir aussi les perspectives que la CENI est entrain d’envisager par rapport au processus électoral, étant donné que nous venions de publier un communiqué de presse n°5 sur l’observation pilote de l’identification des électeurs dans la province du Nord-Ubangi.
Une mission d’observation, c’est une mission qui s’intéresse particulièrement aux aspects techniques du processus pour formuler des observations afin qu’on puisse améliorer le processus électoral», a-t-il indiqué. Et de poursuivre: «nous avons eu le point de vue du président et de la CENI que nous allons fondre dans notre rapport. Ce document, nous allons le publier dans quelques jours.
Nous avons le sentiment de satisfaction parce que ce que nous recherchons, c’est cette collaboration entre acteurs, les parties prenantes au processus électoral. Nous sommes satisfaits du fait que les portes de la CENI nous sont accessibles, ce qu’on a peut être déploré dans le passé. Avec le processus électoral, nous avons des rapport assez normaux avec la CENI et nous échangeons avec elle sur les questions les plus brulantes et les plus importantes».
Parousia MAKANZU
2 minutes de lecture