Politique

Massacre des civils à Beni: l’Opposition appelle à la démission de Matata

La déclaration appelant les députés à déchoir le Premier ministre RD-congolais porte la signature de 9 partis politiques, à savoir l’UNC de Vital Kamerhe, le RCD/KML de Mbusa Nyamwisi, le PLD de Jean-Paul Lumbu Lumbu, l’ECIDE de Martin Fayulu et le DCF/N
Augustin Matata Ponyo porte sur son dos tous les maux qui frappent la RD-Congo au plan politique, économique, social et sécuritaire en sa qualité du Premier ministre chef du gouvernement. Tout porte à croire que l’homme à la cravate rouge, très préoccupé par la croissance à 2 chiffres mais sans aucun impact sur la vie sociale est mal coté dans sa gestion de la politique gouvernementale. Son gouvernement dont les missions ont été entre autres de mettre fin à la guerre qui sévit à l’est de la RD-Congo a montré ses limites. Au tant de massacres qui sont commis à Beni, cette fois-ci, des langues se délient. Certains membres de l’Opposition politique exerçant leurs activités au Nord-Kivu n’hésitent pas. Ils exigent la démission de Matata Ponyo. C’est notamment le cas de l’UNC de Vital Kamerhe, le RCD/KML de Mbusa Nyamwisi, le PLD de Jean-Paul Lumbu Lumbu, l’ECIDE de Martin Fayulu, le DCF/N qui ont signé une déclaration politique hier mardi 16 août.
Cité par Radio Okapi, Jean-Baptiste Kasekwa, membre de l’Engagement citoyen pour le développement -ECIDE- explique que le gouvernement de Kinshasa a démontré ses limites dans la protection des personnes et leurs biens ainsi que la sauvegarde de l’intégrité du territoire national, notamment dans sa partie Est.
«Le Gouvernement Matata a démontré suffisamment ses limites dans la gestion de la question sécuritaire du Nord-Kivu. A Beni, nous sommes maintenant à plus de mille deux cents personnes tuées depuis le 2 octobre 2014», a-t-il confié.
Puis: «Nous demandons donc que, dès la session parlementaire prochaine, les députés de l’opposition tout comme de la majorité, initient la déchéance du gouvernement Matata pour qu’une nouvelle équipe responsable prenne la gestion du pays. Nous nous adressons spécialement aux députés nationaux, qu’ils doivent s’assumer constitutionnellement pour sanctionner ce gouvernement Matata, qui se réunit chaque lundi pour parler de la troïka économique. La sécurité des Congolais ne lui préoccupe en rien», s’est-il exprimé sur les ondes de la radio onusienne. Le dernier massacre en date à Beni a fait 50 morts et le gouvernement a décrété un deuil de trois jours, soit de lundi 15 au mercredi 17 août 2016.
O.M

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