«Il faut dire que la stratégie n’est pas nouvelle. Nous parlons du dépistage depuis 30 ans et, la nouveauté c’est qu’aujourd’hui nous devons intensifier le dépistage pour nous permettre de bien contrôler l’épidémie. Les scientifiques ont démontré que c’est par le dépistage que nous arriverons au bon résultat», a déclaré le directeur du Programme national de lutte contre le SIDA, le Dr Franck Fwamba.
Prévue pour jeudi 10 décembre 2015 au dimanche 28 février 2016, cette campagne de dépistage-traitement du VIH/SIDA cible toutes les couches de la population RD-congolaise. Les activités intensives de dépistage seront organisées dans les formations médicales et les centres de dépistage. A travers ce champ, a-t-il signalé, la RD-Congo veut se conformer aux objectifs fixés par le programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA -ONUSIDA- qui consistent à dépister au moins 90% de personnes vivant avec le VIH d’ici 2020 et à mettre sous traitement au moins 90% de personnes dépistées séropositives. Le dépistage, a soutenu le directeur du PNLS, reste la voie obligée pour l’accès à tous les autres services liés au VIH/SIDA notamment le traitement.
L’objectif de la campagne, a précisé le Dr Fwamba, est de rappeler à toute la population que chacun devrait connaitre son statut sérologique pour prendre des dispositions utiles. 7% seulement d’hommes et 8% seulement de femmes connaissent leurs statuts sérologiques. En RD-Congo, au moins 440.000 vivent avec le VIH, 1,2% de prévalence au sein de la population générale, selon l’Enquête démographique et de santé -EDS-RDC 2013-2014.
René KANZUKU

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