En vue de préparer la bonne tenue du dialogue qui se pointe à l’horizon, l’Opposition extra parlementaire -OEP- interpelle toute la classe politique RD-congolaise -Majorité présidentielle, Opposition, Société civile et Confessions religieuses. Concernée par ces assises aussi importantes pour l’avenir politique de la RD-Congo, le coordonnateur de cette plateforme, Gaston Dyndo Zabondo, se décide. Elle soutient l’initiative de Joseph Kabila Kabange de convoquer le dialogue et se dit prêt à apporter sa contribution pour sa réussite. Pour ce faire, l’OEP a préparé quelques propositions pouvant permettre de faire avancer la voix du dialogue. Notamment la médiation mixte pour ceux qui veulent que le débat du dialogue se fasse entre les RD-Congolais et la facilitation de la MONUSCO.
L’Opposition extraparlementaire a toujours, dans sa démarche politique, veillé au respect des différentes initiatives prises dans le sens de contribuer au bien-être de la population. Elle ne cesse de ménager aucun effort pour contribuer de façon effective aux grandes décisions politiques du pays. Actuellement, sa contribution va dans le sens de faire avancer la tenue du dialogue politique national et inclusif. Cette plateforme politique membre de l’Opposition se dit prête à tenir compte des avis des uns des autres afin d’aboutir à un consensus. Pour ce faire, l’OEP fait quelques propositions importantes. Pour elle, afin de répondre aux attentes de ceux qui veulent que le débat du dialogue se fasse entre les RD-Congolais et de ceux qui souhaitent l’implication de la Communauté internationale pour se rassurer, l’OEP propose que la médiation soit mixte. C’est-à-dire, un modérateur RD-congolais pour la direction du débat entre les RD-Congolais et la facilitation de la MONUSCO qui est déjà impliquée dans le processus de paix en RD-Congo. Afin de bien préparer ces assises, elle a également proposé la mise sur pied, le plus tôt possible, d’une commission technique préparatoire paritaire -MP, Opposition parlementaire et extra parlementaire et la Société civile. A l’en croire, le dialogue initié par le facilitateur désigné par l’Union africaine -UA-, Edem Kodjo, ne suscite pas l’enthousiasme des RD-Congolais. Sa démarche est jugée biaisée. Il semble vouloir réduire le dialogue à une négociation du camp du Président Kabila et l’UDPS d’Etienne Tshisekedi pour le partage du pouvoir de transition alors que la population s’attend à un dialogue national et inclusif basé essentiellement sur l’organisation des élections. La démarche de facilitateur Edem Kodjo fait objet de rejet au sein de la classe politique et de la Société civile, car elle semblait passer outre la Résolution 2779 du Conseil de l’ONU. Afin d’épargner au pays la situation du genre de ce qui se passe au Burundi, en Lybie et en Syrie. L’Opposition extraparlementaire supplie le Conseil de sécurité de l’ONU de s’impliquer pour la tenue urgente d’un vrai dialogue inclusif. La question essentielle à l’ordre du jour de ce dialogue devrait être l’organisation des élections dans le délai constitutionnel, le financement des élections, la révision de la Constitution, la sécurisation du fichier électoral, la sécurisation des candidats, des électeurs et de tous les citoyens avant, pendant et après les élections. En organisant ce dialogue le plus vite possible, les Nations unies donneront à la RD-Congo la chance d’avoir des élections crédibles et une passation apaisée du pouvoir. Elles contribueront à préserver la paix et la stabilité dans toute la région. Le 15 décembre 2014, l’OEP avait adressé un mémorandum dans lequel elle attirait l’attention de l’ONU sur le dialogue politique national et inclusif en RD-Congo. Malheureusement, l’urgence de la question n’était pas prise en compte en ce temps-là.
Bijou KULOSO
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