«Nous avons partagé l’expérience de la RD-Congo où les ressources naturelles ressemblent à une malédiction et montré comment elles sont en réalité une chance pour ce pays, l’Afrique et l’humanité. La RD-Congo va rebondir et l’Afrique subsaharienne va décoller. C’est la vision contenue dans mon livre», a exposé l’ex-speaker de l’Assemblée nationale
Une brillante participation de Vital Kamerhe, président national de l’Union pour la nation congolaise -UNC-, admiré par des illustres de la trempe d’Olusegun Obasandjo, au 6ème Forum de haut niveau de Tana sur la sécurité en Afrique. L’ancien speaker de l’Assemblée nationale a partagé l’expérience de la RD-Congo, pays aux ressources naturelles incommensurables. «Nous avons partagé l’expérience de la RD-Congo où les ressources naturelles ressemblent à une malédiction et montré comment elles sont en réalité une chance pour ce pays, l’Afrique et l’humanité. La RD-Congo va rebondir et l’Afrique subsaharienne va décoller. C’est la vision contenue dans mon livre», croit dur comme fer Vital Kamerhe.
Du 22 au 23 avril 2017, le président national de l’Union pour la nation congolaise -UNC-, Vital Kamerhe, a brillamment participé au 6ème Forum de haut niveau de Tana sur la sécurité en Afrique aux côtés de figure de proues de la politique africaine telle Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria et président du conseil d’administration de ce forum, Paul Kagame et Yoweri Museveni, respectivement présidents du Rwanda et de l’Ouganda. Au cours de ces deux journées de réflexion, les experts venus de divers horizons du continent noir ont débattu sur le thème: «La gouvernance des ressources naturelles en Afrique».
La 6ème édition du Forum de Tana s’est particulièrement axée sur l’exploitation des ressources comme la terre, l’eau, les mers, les forêts et la biodiversité, qui, de plus en plus, constitue une source de tension et de violence ayant des répercussions dramatiques sur la paix et la stabilité sur le continent. «Les ressources naturelles sont, pour la plupart, situées dans des espaces périphériques où l’intervention de l’Etat est limitée ou inexistante. Cette perspective transforme les sites d’exploitation des ressources naturelles en enclaves coloniales où les exploitants, pour la plupart des compagnies transnationales, sont libres d’agir avec impunité et impact négatif sur les communautés hôtes les plus faibles», fait-on savoir dans le document final de cette réunion qui a dégagée des points de vue alternatifs et intégrés sur la manière dont les questions et préoccupations liées à la gestion des ressources naturelles dans les espaces éloignés et non gérés pourraient être abordés de manière holistique et durable avant que les situations désastreuses ne se développent.
Les participants à ces assises ont démontré comment, au fil du temps, l’exploitation des ressources naturelles, aussi bien terrestres que maritimes, riches et diversifiées, a créé plusieurs paradoxes, en particulier, ceux qui mènent à l’inégalité et à la pauvreté, à la corruption, au chômage, à la dégradation de l’environnement, aux conflits violents et à la recherche difficile de la réalisation du plein potentiel de développement de l’Afrique. Pourtant, selon des experts, les ressources naturelles peuvent constituer une richesse nationale essentielle pour sortir les citoyens de situations économiques désastreuses et les mener à un développement durable.
Mettre fin aux conflits armés
Grâce à son background chargé sur les questions sécuritaires et de gestion de ressources naturelles, le leader de l’UNC, Vital Kamerhe, a partagé l’expérience de la RD-Congo, pays aux ressources naturelles incommensurables. «Nous avons partagé l’expérience de la RD-Congo où les ressources naturelles ressemblent à une malédiction et montré comment elles sont en réalité une chance pour ce pays, l’Afrique et l’humanité», a-t-il exposé, croyant dur comme fer que «la RD-Congo va rebondir et l’Afrique subsaharienne va décoller».
Dans son panel où les discussions ont porté sur les pistes de solution pour mettre fin aux conflits armés ou les réduire d’ici 2020, Kamerhe et sa suite ont été d’avis qu’il serait très difficile pour l’Afrique d’atteindre les résultats escomptés dans les trois années restantes. «Les conflits sur le continent se transforment tandis que les guerres à grande échelle diminuent. Il y a une augmentation de la violence dans la rue. Au cours des deux dernières décennies, les conflits ont diminué de 36% mais le nombre de morts est resté le même», a fait remarquer l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasandjo.
Laurent OMBA

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