Une affaire d’une fausse interdiction du territoire national attribué à la Direction générale de migration -DGM- vient mettre en doute l’intégrité morale de l’ex-sociétaire de la Majorité passé dans les rangs de l’Opposition
Une affaire d’une vraie fausse interdiction du territoire national de l’ex-président PPRD de l’Assemblée nationale et opposant Vital Kamerhe par la DGM a éclaté le week-end dernier à Kinshasa. Alors que les ténors de l’UNC, le parti de Kamerhe, cités par l’AFP ont évoqué une provocation de la part du pouvoir, les autorités du pays ont vite fait de remettre les pendules à l’heure. Notamment le ministre de l’Intérieur Richard Muyej en séjour de travail à Lubumbashi, au Katanga, le Directeur de la DGM, François Beya et le ministre des Médias, en charge des Relations avec le Parlement et initiation à la nouvelle citoyenneté.
«D’après les renseignements qui nous parviennent des services de la Direction générale de migration et du ministère de l’Intérieur, il n’y a jamais eu aucune lettre interdisant à cette personne de circuler librement dans le pays. Elle n’a même pas tenté de quitter le pays pour qu’on puisse parler d’une tentative avortée par cette interdiction», a déclare Lambert Mende laissant s’établir des fortes présomptions de faux et usage de faux de la part de Kamerhe.
Le gouvernement RD-congolais et l’Union pour la nation congolaise -UNC, parti de Kamerhe, ne parlent pas le même langage et s’accusent mutuellement de mauvaise foi. Les faits sont graves et portent à discréditer l’honneur de la République. Et pour cause, dans une correspondance adressée à Martin Kobler, chef de la MONUSCO, le week-end dernier, l’UNC fait savoir que son président fait l’objet d’un acharnement de la part du pouvoir de Kinshasa qui a donné via la Direction générale de migration -DGM- l’ordre d’interdire à Kamerhe de sortir du territoire national. L’UNC brandit pour preuve une lettre de la DGM portant sur cette interdiction et sollicite l’arbitrage de Kobler afin que cette mesure soit levée. Les termes utilisés sont forts à l’encontre du pouvoir en place.
«Nous pensons qu’il s’agit d’un acte de provocation qui a commencé par l’arrestation d’un cadre de l’UNC à Bukavu et qui vise à monter une conspiration pour envenimer le climat politique déjà tendu», écrit l’UNC à Kobler.
Mauvaise farce
Le courrier des Kamerhistes a provoqué une réaction de la part du gouvernement RD-congolais. Son porte-parole, Lambert Mende, dément l’existence d’une mesure interdisant à Kamerhe de sortir du pays. «D’après les renseignements qui nous parviennent des services de la Direction générale de migration et du ministère de l’Intérieur, il n’y a jamais eu aucune lettre interdisant à cette personne de circuler librement dans le pays. Elle n’a même pas tenté de quitter le pays pour qu’on puisse parler d’une tentative avortée par cette interdiction», a confié Lambert Mende à Radio Okapi tout en affirmant que des enquêtes sont menées «pour vérifier l’auteur de cette mauvaise farce».
Le ministre des Médias renchérit que «tout cela est un coup monté pour que les médias parlent de quelqu’un que peut être l’opinion commençait à oublier» et évoque également «une sorte de syndrome de victimisation» que manifestent «certains éléments de l’opposition pour faire parler d’eux », note la radio onusienne. Et de souligner que Kamerhe lui-même a saisi le ministre de l’Intérieur Richard Muyej qui lui a dit qu’il n’était pas au courant d’une quelconque mesure lui interdisant de voyager.
Cette affaire est relayée par les médias en ligne et sur les réseaux sociaux. La question reste de savoir qui a élaboré un faux document au nom de la DGM ? Les doigts sont pointés en direction de l’UNC et de son président, les seuls à connaître l’origine de ce document dont les traces sont introuvables dans les placards de la DGM et dont AfricaNews a pu se procurer une copie.
Tino MABADA
Une affaire d’une vraie fausse interdiction du territoire national de l’ex-président PPRD de l’Assemblée nationale et opposant Vital Kamerhe par la DGM a éclaté le week-end dernier à Kinshasa. Alors que les ténors de l’UNC, le parti de Kamerhe, cités par l’AFP ont évoqué une provocation de la part du pouvoir, les autorités du pays ont vite fait de remettre les pendules à l’heure. Notamment le ministre de l’Intérieur Richard Muyej en séjour de travail à Lubumbashi, au Katanga, le Directeur de la DGM, François Beya et le ministre des Médias, en charge des Relations avec le Parlement et initiation à la nouvelle citoyenneté.
«D’après les renseignements qui nous parviennent des services de la Direction générale de migration et du ministère de l’Intérieur, il n’y a jamais eu aucune lettre interdisant à cette personne de circuler librement dans le pays. Elle n’a même pas tenté de quitter le pays pour qu’on puisse parler d’une tentative avortée par cette interdiction», a déclare Lambert Mende laissant s’établir des fortes présomptions de faux et usage de faux de la part de Kamerhe.
Le gouvernement RD-congolais et l’Union pour la nation congolaise -UNC, parti de Kamerhe, ne parlent pas le même langage et s’accusent mutuellement de mauvaise foi. Les faits sont graves et portent à discréditer l’honneur de la République. Et pour cause, dans une correspondance adressée à Martin Kobler, chef de la MONUSCO, le week-end dernier, l’UNC fait savoir que son président fait l’objet d’un acharnement de la part du pouvoir de Kinshasa qui a donné via la Direction générale de migration -DGM- l’ordre d’interdire à Kamerhe de sortir du territoire national. L’UNC brandit pour preuve une lettre de la DGM portant sur cette interdiction et sollicite l’arbitrage de Kobler afin que cette mesure soit levée. Les termes utilisés sont forts à l’encontre du pouvoir en place.
«Nous pensons qu’il s’agit d’un acte de provocation qui a commencé par l’arrestation d’un cadre de l’UNC à Bukavu et qui vise à monter une conspiration pour envenimer le climat politique déjà tendu», écrit l’UNC à Kobler.
Mauvaise farce
Le courrier des Kamerhistes a provoqué une réaction de la part du gouvernement RD-congolais. Son porte-parole, Lambert Mende, dément l’existence d’une mesure interdisant à Kamerhe de sortir du pays. «D’après les renseignements qui nous parviennent des services de la Direction générale de migration et du ministère de l’Intérieur, il n’y a jamais eu aucune lettre interdisant à cette personne de circuler librement dans le pays. Elle n’a même pas tenté de quitter le pays pour qu’on puisse parler d’une tentative avortée par cette interdiction», a confié Lambert Mende à Radio Okapi tout en affirmant que des enquêtes sont menées «pour vérifier l’auteur de cette mauvaise farce».
Le ministre des Médias renchérit que «tout cela est un coup monté pour que les médias parlent de quelqu’un que peut être l’opinion commençait à oublier» et évoque également «une sorte de syndrome de victimisation» que manifestent «certains éléments de l’opposition pour faire parler d’eux », note la radio onusienne. Et de souligner que Kamerhe lui-même a saisi le ministre de l’Intérieur Richard Muyej qui lui a dit qu’il n’était pas au courant d’une quelconque mesure lui interdisant de voyager.
Cette affaire est relayée par les médias en ligne et sur les réseaux sociaux. La question reste de savoir qui a élaboré un faux document au nom de la DGM ? Les doigts sont pointés en direction de l’UNC et de son président, les seuls à connaître l’origine de ce document dont les traces sont introuvables dans les placards de la DGM et dont AfricaNews a pu se procurer une copie.
Tino MABADA