Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi est coordonnateur national du Groupe des partis indépendants -GPI-, regroupement politique membre du Front commun pour le Congo -FCC. Ce politicien s’étonne du spectacle inacceptable offert par la classe politique RD-congolaise dans le cadre de la formation du prochain gouvernement sous la conduite du Premier ministre Ilunga Ilunkamba.
Bien entendu, le GPI constate avec regret que chaque composante de la coalition CACH-FCC veut imposer ses candidats au Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à travers le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. «Alors que dans un régime semi-parlementaire comme le nôtre où le Chef de l’Etat est aussi le chef de l’Exécutif, c’est lui et lui seul qui choisit les membres de son gouvernement», dit-il. Car, poursuit Crispin Kabasele, élu au suffrage universel direct, le Chef de l’Etat a un contrat avec le peuple et non avec les partis politiques. Le GPI rappelle qu’ailleurs, comme en France, seul le Président de la République fait appel aux femmes et hommes capables de l’accompagner tout au long de son mandat étant donné qu’il sera le seul à défendre son bilan devant le peuple RD-congolais s’il veut être reconduit en 2023. Au vu du climat actuel dicté par la gloutonnerie de certains leaders des partis de la coalition au pouvoir, le GPI s’indigne de voir certains politiciens RD-congolais confondre le gouvernement avec le Parlement pour que toutes les tribus et ethnies RD-congolaises y soient représentées. «Même si la Constitution parle de la représentativité, celle-ci n’est pas arithmétique», estime Kabasele Tshimanga qui appuie sans réserve la demande du Chef de l’Etat faite aux membres du CACH et du FCC de lui présenter trois candidats par poste, en tenant compte du gender et de la jeunesse. Aussi, le GPI fait remarquer que la dernière décision, dans la nomination des membres du gouvernement, revient au Président de la République. Il note que seules les personnalités compétentes, honnêtes, rassembleurs et patriotiques, non impliquées dans la gabegie financière et autres actes répréhensibles par la loi pourront bénéficier de la confiance du Chef de l’Etat pour l’épauler dans son programme de gouvernance dans les différents domaines de la vie nationale.Octave MUKENDI