Plusieurs opposants ont déjà foulé le sol de la capitale belge notamment ceux du G7, Joseph Olenghankoy, le député national Francis Kalombo, Martin Fayulu et tant d’autres afin participer à cette rencontre qui vise à sceller l’unité des forces acquises au changement
Pendant deux jours, du 8 au 9 juin 2016, Bruxelles, capitale belge et celle de l’Union européenne accueille le forum de l’Opposition politique RD-congolaise. Une rencontre qui s’ouvre sous l’initiative d’Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, président de l’UDPS et chef de file de cette opposition au regard des résultats obtenus à la présidentielle du 28 novembre 2011. C’est une première. L’enjeu est de taille pour les forces de l’Opposition acquises au changement. C’est ce qu’affirme Bruno Tshibala, porte-parole de l’UDPS à Radio Okapi : «Notre pays traverse une crise grave. Il y a tout un chaos qui se profile à l’horizon. Le président Tshisekedi a pris l’initiative de convoquer les forces politiques et sociales acquises au changement pour réfléchir sur la manière et stratégie à conjurer ce chaos». Sans nul doute, la question de la tenue du dialogue national inclusif pour baliser le chemin à l’organisation des élections libres, démocratiques, crédibles et apaisées.
Sur invitation d’Etienne Tshiskedi, président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS-, environ 100 délégués de l’Opposition politique et des organisations de la Société civile se réunissent ce mercredi 8 au jeudi 9 juin à Bruxelles. A en croire Bruno Tshibala, cité par la radio des Nations unies, cette réunion vise à «sceller l’unité des forces acquises au changement. Sans nul doute, la question de la tenue du dialogue national inclusif pour baliser le chemin à l’organisation des élections libres, démocratiques, crédibles et apaisées. Parmi les invités, de nombreux opposants notamment ceux du G7 sont déjà dans la capitale belge sur invitation de l’UDPS. Le président des Forces novatrices pour l’union et la solidarité -FONUS-, Joseph Olenghankoy, le député proche de Moïse Katumbi, Francis Kalombo, le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement -ECIDE-, Martin Fayulu, Claudel Lubaya et tant d’autres se sont annoncés à Bruxelles pour prendre part à ce conclave.
Le porte-parole de l’UDPS explique: «Notre pays traverse une crise grave. Il y a tout un chaos qui se profile à l’horizon. Le président Tshisekedi a pris l’initiative de convoquer les forces politiques et sociales acquises au changement pour réfléchir sur la manière et stratégie à conjurer ce chaos». L’enjeu est de taille pour les forces de l’Opposition acquises au changement. Selon les dires de Tshibala, ces délégués vont réfléchir sur la façon de résoudre la crise politique actuelle «en passant par le dialogue politique, tel que prévu par l’accord-cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’ONU.»
Déjà le lundi dernier, l’ONU, l’Union européenne, l’Organisation internationale de la francophonie -OIF- et l’Union africaine -UA- se sont mis d’accord sur la mise en place d’un groupe de soutien à la facilitation au dialogue. Notamment les membres de la SADC et la CIRGL. La mise en place d’une telle structure figurait au nombre des préalables de l’UDPS pour aller au dialogue. Mais depuis la convocation de ce forum, deux tendances ont vu le jour au sein de l’opposition RD-congolaise. L’une dont est issue l’UDPS, à l’origine de la rencontre de Bruxelles, soutient la tenue du dialogue estimant qu’il est la voie obligée pour sortir le pays du gouffre actuel et l’autre, à laquelle se reconnaissent la Dynamique de l’opposition, s’y oppose soulignant qu’il favoriserait le glissement en faveur de Joseph Kabila qui pourrait briguer un 3ème mandat sans avoir organisé des élections et ce en violation de la constitution.
Octave MUKENDI
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