«La ville morte est une approche irrationnelle dans la résolution des crises dans un pays où la population est au chômage», estime-t-il
A l’occasion de la matinée politique organisée ce jeudi 30 mars 2017, Bruno Mavungu, président de l’Union des démocrates pour la Renaissance du Congo -UDRC-, s’exprime en rapport avec la ville morte. Selon lui, «demander à la population de ne pas aller au travail n’avancerai en rien le pays. Une partie considérable de la population observe déjà une ville morte car elle est au chômage». Et d’ajouter: «autant nous avons soutenu le gouvernement Badibanga, autant nous soutiendrons le nouveau gouvernement si remaniement il y aura», a-t-il dit.
Au regard de l’échec de la Conférence nationale épiscopale du Congo -CENCO- a trouvé une solution à la situation politique qui prévaut dans le pays, l’Union des démocrates pour la renaissance du Congo -UDRC- reste cependant optimiste quant à une sortie de crise sans trop de casse. Etant donné que le dernier mot revient au chef de l’Etat, garant de la Constitution et de boin fonctionnement des institutions. Et face à l’agitation due à cette situation, l’ancien Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS- estime que la sérénité serait la meilleure attitude à adopter, au lieu de vouloir plonger le pays dans le chaos suite aux villes mortes qui s’accompagnent très souvent des casses. Qu’à cela ne tienne, l’UDRC se dit confiante et espère que le sang des RD-congolais ne coulera plus à cause des manœuvres politiciennes.
En ce qui concerne l’échec des discussions directes sous les bons offices de la CENCO, il estime qu’ «il aurait été mieux pour tout le monde de ne pas rejeter les discussions de la cité de l’Union africaine». Pour ce jeune parti, «la tolérance, c’est-à-dire l’acceptation des opinons, positions et idéologies contraires aux siennes, aurait dû être une valeur intrinsèque aux partis politiques RD-congolais. Au lieu de ça, les gens versent dans l’extrémisme et l’autosuffisance. A en croire Bruno Mavungu, «les délégués des parties prenantes auraient dû aplanir leurs divergences depuis, mais chacun campait sur ses positions en tirant les choses en longueur. Ce qui a occasionné à ce résultat amer pour la population représenté par les différentes composantes».
Brice NLANDU

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