Howard University dans la capitale américaine a organisé une journée de réflexion consacrée à la situation de la République Démocratique du Congo. Pour animer la réflexion, l’Université Américaine a fait venir l’homme qui suscite l’espoir d’un Congo plus beau et plus fort qu’avant: Dr. Noel K. Tshiani, candidat à la prochaine élection présidentielle en République Démocratique du Congo, auteur du Plan Marshall de Noel K. Tshiani pour la Reconstruction de la RDC et actuellement Haut Fonctionnaire International à la Banque mondiale à Washington, DC.
Dr. Noel K. Tshiani Muadiamvita s’est adressé à un public très varié incluant la diaspora congolaise et Africaine, les diplomates des pays africains à Washington sur invitation de l’Ambassadeur de l’Union Africaine aux États Unis d’Amérique, les agences du gouvernement Américain et des organisations internationales, les entreprises du secteur privé, et les professeurs d’universités et étudiants universitaires.
Un pays victime de ses politiciens
Dans son discours de circonstance, Noel K. Tshiani a fait l’évaluation de l’Etat de la Nation congolaise 57 ans après l’indépendance avant de proposer des remèdes. «La RDC va très mal car tous les indicateurs politiques, économiques et sociaux sont au rouge. Le pays traverse une crise multidimensionnelle: politique, constitutionnelle, politique, sécuritaire, économique et sociale», a déclaré Noel Tshiani pour résumé l’Etat de la Nation 57 ans après l’indépendance. Pour les participants à cette conférence spéciale depuis l’avènement de Donald Trump à la présidence des États Unis d’Amérique, la RDC est victime de ses politiciens et des ingérences étrangères. Depuis 1960 jusqu’à ce jour, ils sont nombreux à se succéder dans les positions officielles telles que Président de la République, Premiers ministres, ministres, gouverneurs de province, Présidents du Senat, Présidents de l’Assemblée nationale, sénateurs et députés nationaux et provinciaux, et mandataires publics. La caractéristique commune de ces politiciens de carrière est qu’ils ont tous ruiné le pays. Ils ont pillé les caisses de l’Etat. Ils se sont servis au lieu de servir leur pays et leur peuple. Ils sont corrompus.
Le résultat du travail de ces politiciens de carrière ou professionnels est que la RDC est classée le pays le moins développé de la planète avec la population la plus pauvre du monde en dépit de ses ressources naturelles immenses. En effet, 90 pour cent de la population congolaise vit en dessous du seuil de pauvreté, soit 1,25 dollars par jour. La stabilité du cadre macroéconomique brandie par différents gouvernements depuis 1960 ne sert absolument à rien. Cette stabilité fictive ne s’inscrit pas dans une vision de développement réfléchie et a enfoncé davantage le pays dans le chaos car étant assise sur la multiplicité des taxes et droits de douane et le non paiement de la dette publique, ce qui asphyxie l’économie, pousse les entreprises à la fermeture, jette le peuple au chômage massif et contribue à l’augmentation de la pauvreté et au pourrissement de la situation sociale.
Les politiciens Congolais se sont par ailleurs distingués par la corruption, par le vagabondage politique, par le manque de convictions politiques, par le culte de la personnalité et sur le manque d’intérêt pour le bien public. Ils font des discours creux sans résoudre les problèmes de la population ni développer le pays. Ils sont les mêmes: tantôt avec Joseph Kabila comme ses collaborateurs, et tantôt comme des opposants lors qu’on les écarté de la mangeoire. Ils ne sont pas crédibles.
Un choix déterminant pour redresser le pays
Devant l’échec du modèle de développement suivi par la RDC jusqu’à ce jour, le Centre des Études Africaines de Howard University a pris l’option de réfléchir sur la situation du pays. Pour ne pas écouter les mêmes recettes des politiciens qui ont mené le pays à la dérive, l’Université noire américaine a invité Dr. Tshiani à présenter son Plan Marshall pour la Reconstruction de la RDC, sa vision de Développement du pays pour créer des opportunités, pas pour quelques membres de sa famille biologique et politique, mais pour tous les Congolais sans exception. Créer des opportunités pour tout le monde, ce n’est pas le langage que les politiciens Congolais connaissent car eux ne voient que leurs propres intérêts.
Tshiani ne fait pas partie des politiciens Congolais. Dans son article du 13 juin 2016 dans la Libre Belgique, la journaliste Belge Marie France Cros affirme que Noel K. Tshiani n’est pas politicien, n’a jamais fait de politique et n’a pas de parti politique. Tout Ceci est vrai et au crédit de Tshiani dans un pays ou la politique rime avec la corruption, la compromission, les détournements des fonds publics, la mauvaise gouvernance, l’égoïsme et la trahison. La consoeur Belge renchérît que ce banquier international à la particularité d’avoir un Plan de Développement dénommé «Le Plan Marshall de Noel K. Tshiani pour la Reconstruction de la RDC», plan qu’il a conçu après 36 ans de carrière professionnelle dans les banques commerciales et d’investissements à New York et à la Banque mondiale à Washington, après avoir travaillé sur le développement de près de 85 pays différents en Afrique, en Asie, en Europe de l’Est, dans les Caraïbes et en Amérique Latine.
Mare France Cros reconnait que Dr. Noel K. Tshiani a une expertise inhabituelle: celle de redresser les économies, les systèmes financiers, les banques centrales et les monnaies de différents pays. Elle soutient son argument en indiquant la contribution remarquable de Noel K. Tshiani au redressement économique et social des Iles du Cap Vert, petit pays sans ressources naturelles, mais qui a réussi à mettre en œuvre avec succès sur une période de 20 ans sa stratégie de développement conçue avec l’aide du banquier international congolais. La mise en œuvre de cette vision a permis au Cap Vert d’augmenter son Produit Intérieur Brut par tête d’habitant de 400 dollars à 4500 dollars en 2016, et de passer du groupe des pays à revenu faible au groupe prestigieux des pays à revenu intermédiaire. Le Cap Vert est un cas de succès!
Le Plan Marshall de Noel K. Tshiani pour la Reconstruction de la RDC
Comme le reconnait Marie France Cros, le Plan Marshall de Noel K. Tshiani est un atout indéniable dont dispose ce candidat présidentiel. Dans son discours devant les érudits à Howard University, Dr. Noel K. Tshiani a suscité l’espoir qu’un autre Congo, plus stable, plus prospère, plus équitable, meilleur et plus beau qu’avant est possible. Comme point de départ, Tshiani reconnait que son pays traverse une situation économique et sociale catastrophique caractérisée par un sous-développement alarmant, la pauvreté extrême, la corruption endémique, l’insécurité, la mauvaise gouvernance, la faiblesse des institutions, le manque d’une vision de développement cohérente, le pourrissement des mentalités, et l’absence d’un leadership démocratique réformateur. Devant l’échec du modèle de développement suivi de 1960 à ce jour, la République démocratique du Congo a besoin de nouveaux leaders avec une nouvelle vision de développement pour changer la gouvernance du pays.
Une nouvelle vision du développement
Il est très important que la population congolaise et les futurs dirigeants prennent conscience de la gravité de l’échec du modèle de développement suivi jusqu’à ce jour. Tshiani Muadiamvita ne propose pas les réformes cosmétiques habituelles qui laissent les problèmes intacts et font l’éloge d’une croissance économique sans impact réel sur le vécu quotidien de la population. Sa proposition vise à transformer fondamentalement la société afin de créer des opportunités pour que toute la population congolaise sans exclusion puisse elle-même se prendre en charge définitivement.
Le Plan Marshall de Noel K. Tshiani pour la RDC s’articule autour de dix piliers:
(1) promouvoir la paix, la sécurité, l’État de droit et la démocratie;
(2) promouvoir la bonne gouvernance et l’utilisation efficiente des ressources publiques;
(3) investir dans les ressources humaines en mettant l’accent sur l’éducation, la santé et l’autosuffisance alimentaire;
(4) promouvoir l’émergence de la finance nationale en reformant la banque centrale, la monnaie pour mettre fin a la dollarisation et en restructurant le systeme financier.
(5) promouvoir l’émergence d’un secteur privé national responsable:
(6) favoriser la réalisation de grands travaux d’infrastructures à haute intensité de main-d’œuvre;
(7) favoriser et accélérer l’industrialisation du pays par la transformation locale des minerais, la mécanisation de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, la mise en valeur planifiée et ordonnée des forêts, et l’éclosion du secteur tertiaire, y inclus le tourisme;
(8) promouvoir l’intégration nationale, l’intégration régionale et la coopération internationale afin de créer des synergies entre le marché intérieur, le marché régional, le marché Africain et le marché mondial;
(9) mobiliser les ressources humaines pour mettre en œuvre les différents piliers du plan et enfin
(10) mobiliser les ressources financières pour mettre en œuvre les différents piliers du plan.
Aux grands maux, les grands remèdes
Devant le parterre des participants, Tshiani a conclu que sa vision de développement de la RDC est certes ambitieuse, mais nécessaire pour mobiliser la population, les énergies et les ressources pour le développement durable du pays. La mise en œuvre de cette vision qui bénéficie d’une forte appropriation nationale est importante pour redémarrer la machine économique et créer des opportunités pour tous les congolais. Pour la réussite de sa vision de développement, le secteur privé est appelé à jouer un rôle primordial en tant que moteur de la croissance et créateur d’emplois. La mise en oeuvre de cette vision de développement permettrait d’atteindre le plein emploi et d’augmenter le PIB par habitant de 394 dollars aujourd’hui à 15.000 dollars au moins en 15 ans.
Tino MAKUBA
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